Enl�vements, extorsion de fonds, faux barrages et attentats contre les forces de s�curit�, les terroristes du GSPC/AQMI n�arr�tent pas de se signaler par des actions sporadiques et n�anmoins sanglantes sur quasiment l�ensemble du territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une r�gion qui semble devenir le champ de pr�dilection de l�activisme subversif depuis au moins quatre ans du groupe terroriste arm� qui a marqu� son retour avec une s�rie d�attentats cibl�s depuis cette date. M�me si, auparavant, la pr�sence des terroristes �tait circonscrite � quelques poches traditionnelles et situ�es � l�ouest, au sud et au nord de la wilaya de Tizi-Ouzou, � la lisi�re de la wilaya voisine de Boumerd�s. L�attentat commis hier, dans la commune de Ma�tkas, l�un des plus meurtriers, depuis l�attaque qui a vis�, en 2007, une patrouille de gendarmerie, � Takhoukht, sur la RN 30, est le dernier d�une sanglante s�rie d�attentats ayant vis� les services de s�curit� ou des �l�ments assurant une activit� s�curitaire et dont il serait fastidieux de faire, ici, un macabre r�capitulatif. Il serait, n�anmoins, utile de rappeler que la wilaya de Tizi-Ouzou a connu le nombre le plus �lev� d�enl�vements d�entrepreneurs et de commer�ants. Plus d�une quarantaine de rapts enregistr�s depuis 2006, � quoi s�ajoutent, selon des sources inform�es, les actes similaires qui ne sont pas d�clar�s et tus par les parents des victimes qui se plient au diktat des terroristes qui exigent le payement de fortes ran�ons en contrepartie de la lib�ration des personnes enlev�es. Notons aussi que la wilaya de Tizi-Ouzou a connu un �t� 2009 particuli�rement chaud sur le plan s�curitaire marqu� par, au moins, une dizaine d�attentats sanglants contre les �l�ments des services de s�curit� et de l�ANP et m�me contre des civils comme ce fut le cas � Tadma�t, au mois de juillet dernier. Trois civils furent assassin�s par balle sur une route de campagne sur les hauteurs de cette ville, situ�e � moins de 15 kilom�tres � l�ouest du chef-lieu de la wilaya. Des attentats commis ces derniers mois se sont sold�s par la mort de pr�s d�une dizaine de soldats et d�autant de bless�s parmi les �l�ments de l�ANP fortement sollicit�s pour juguler la nuisance des groupes terroristes arm�s. Visiblement, c�est le caract�re volatil, �clat� favorisant leur extr�me mobilit� qui permet aux terroristes de se soustraire � la force de frappe de l�ANP qui a d�ploy� d�importants moyens en hommes et en mat�riels, avec un quadrillage quasi syst�matique du terrain et des principales voies d�acc�s. Il ne se passe pas un mois, voire une semaine, sans que l�on entende parler d�une vaste op�ration de ratissage visant les maquis et les bases logistiques que les terroristes n�arr�tent pas d�implanter avec un essaimage inqui�tant qui en dit long sur l�importance des r�seaux de soutien qu�ils ont pu lever gr�ce ou � cause de leurs arguments de persuasion mat�riel ou id�ologique. Des positions terroristes ont pu �tre ainsi localis�es, dans des localit�s de Haute- Kabylie comme � A�n-El-Hammam et Iferhoun�ne qui n�ont jamais connu de pr�sence terroriste durant les pires ann�es du terrorisme des ann�es 1990.