Lors d�une conf�rence de presse anim�e, mercredi, en marge de la rencontre qui a r�uni les diff�rents repr�sentants des bureaux de wilayas de l�ouest au si�ge de l�UGCAA d�Oran, M. Boulenouar El-Hadj Tahar, porte-parole de l�UGCAA, a longuement d�battu de la question de la contrebande et du trafic de drogue qui se pratiquent dans les zones frontali�res terrestres du pays. �Le minist�re du Commerce n�est pas la seule institution charg�e de la lutte contre la contrebande en tout genre, d�autres d�parte-ments, tels que le minist�re des Finances ou encore les collectivit�s locales sont �galement responsables de cette lutte�, a martel�, ce mercredi, devant un parterre de journalistes, M. Boulenouar El-Hadj Tahar, pour tenter de justifier la proportion alarmante de la pratique frauduleuse en tout genre. �La contrebande constitue, plus que jamais, une v�ritable menace sur l��conomie nationale�, a averti notre interlocuteur qui estime qu�elle est le premier approvisionneur du march� parall�le, qui gangr�ne � son tour l�activit� commerciale en Alg�rie. Pour M. Boulenouar, le commerce informel est non seulement la premi�re source de la sp�culation, mais il constitue par excellence le cr�neau favori des trafiquants qui activent dans la vente des produits prohib�s et/ou contrefaits. �Pas moins de 40% de l�or qui est �coul� illicitement sur le march� alg�rien par ces contrebandiers est contrefait et 60% des cigarettes import�es de la m�me fa�on sont �galement imit�es. C�est aussi le cas des pi�ces d�tach�es : plus de 50% sont contrefaites�, estime le m�me orateur, qui dit se r�f�rer par ces chiffres et proportions � des donn�es et informations r�colt�es aupr�s des commer�ants et artisans adh�rents de ladite union. �L�argent utilis� dans les transactions qui s�effectuent illicitement sur les fronti�res alg�riennes est souvent investi par des personnes qui cherchent par tous les moyens et astuces le blanchiment de leurs fortunes, souvent malhonn�tement r�colt�es�, soutient M. Boulenouar dans son discours. �Au Maroc, des r�seaux sp�ciaux de trafiquants se chargent de l�approvisionnement du march� alg�rien en kif�, a assur� le repr�sentant des artisans et commer�ants alg�riens, qui �value que 50% du kif qui circule dans le pays est d�origine marocaine. Notre interlocuteur fera savoir qu�environ 15 tonnes d�or, sous diff�rentes formes de bijoux, sont d�une qualit� douteuse et contrefaite, provenant de Syrie, de Turquie et d�Italie. Ajoutant dans le m�me contexte de la prolif�ration du trafic en tout genre qu�un million de litres de carburant a �t� saisi dans le premier semestre 2009. C�est dire que la contrebande bat son plein. Dans ce contexte, l�UGCAA a instruit ses adh�rents exer�ant au niveau des diff�rentes r�gions frontali�res de d�noncer tout type d�activit� douteuse et de coop�rer davantage avec les diff�rents services de s�curit�.