La r�inscription des �l�ves qui ont �chou� � leur bac l�ann�e derni�re pose toujours probl�me. Un agent affect� au service de l�organisation p�dagogique au niveau de la direction de l��ducation d�Oran, en s�adressant � une foule de parents d��l�ves concern�s par ce probl�me, a d�clar� que son bureau a re�u plus de mille recours adress�s par des parents d��l�ves souhaitant la r�int�gration de leurs enfants au niveau des lyc�es et qu�aucune classe sp�ciale n�est encore ouverte. �Cela fait d�j� plus d�un mois que les cours ont commenc� au niveau des lyc�es tandis que mon fils n�a toujours pas pu rejoindre sa classe, alors qu�il a tout � fait le droit d�y �tre�, nous interpelle la maman d�un jeune ex-lyc�en qui vient d�atteindre ses 18 ans. �Ce n�est que gr�ce � mon poste d�enseignante au lyc�e que j�ai pu acc�der � la note minist�rielle dat�e du 10 septembre 2009. Cette note instruit les directeurs des �tablissements du secondaire d�accepter la r�inscription inconditionn�e des redoublants dans des classes de terminale, exceptionnellement pour cette ann�e scolaire 2009/2010, selon la carte p�dagogique �labor�e par la direction de l��ducation propre � chaque wilaya�, nous signale notre interlocutrice, qui estime que son fils, qui a rat� son bac pour la deuxi�me fois, a �t� priv� de son droit � la r�inscription. Une opinion partag�e par de nombreux parents rencontr�s au niveau de la direction de l��ducation. Interrog� � ce propos, le secr�taire g�n�ral de la direction de l��ducation d�Oran nous r�pond que la direction a ouvert de nombreuses classes sp�ciales au niveau de certains lyc�es qui disposaient de moyens mat�riels et humains n�cessaires pour l�encadrement des �l�ves r�inscrits. Des propos qui contredisent la d�claration de son coll�gue suscit�. Selon notre interlocuteur, �dans certains cas, m�me des �l�ves redoublants de la troisi�me ann�e secondaire n�s en 1989 ont �t� r�int�gr�s, � condition qu�ils n�aient pas d�ant�c�dents d�ordre disciplinaire�, une condition qui prive le fils de cette enseignante de se r�inscrire, puisque, nous dit-on, �cet �l�ve a �t� � plusieurs reprises introduit en conseil de discipline � cause de ses comportements incongrus�. Or, cette condition ne figure nullement dans ladite note, chose confirm�e par le pr�sident du bureau d�Oran de la f�d�ration des parents d��l�ves qui conteste cat�goriquement cette attitude de la part de la direction. �La note minist�rielle qui a �t� adress�e en ce sens est claire et stipule la r�int�gration pure et simple de tous les �l�ves qui ont rat� leur �preuve (Bac), et ce, sans exception. Notre f�d�ration continuera � lutter pour que le nombre d�enfants renvoy�s soit restreint, mais ce sont les parents de ces derniers qui devront nous informer pour qu�on puisse r�agir. Sinon comment serions-nous au courant de leurs probl�mes ?� poursuit M. Hadj Delalou, le pr�sident de la f�d�ration des parents d��l�ves d�Oran Si le probl�me de la r�int�gration des �l�ves appartenant � la cat�gorie suscit�e se pose avec acuit� cette ann�e, c�est parce que le nombre des personnes ayant �chou� au Bac a �t� plus important. Ainsi, pour faire face � cette situation, le minist�re de l�Education a d�cid� de traiter les cas de ces derniers d�une mani�re relativement plus souple. Toutefois, l�interpr�tation et l�application de la note du minist�re pose probl�me et cr�e l�ambigu�t�.