L�ambassadeur du Canada, Son Excellence Patrick Parisot, a achev�, mardi en fin d�apr�s-midi, la visite qu�il effectuait � l�ouest du pays par une rencontre avec le mouvement associatif oranais. C�est au si�ge de l�association Le Petit lecteur que cette rencontre s�est d�roul�e avec la participation de plus d�une vingtaine de repr�sentants d�associations. Des �changes francs et directs ont caract�ris� cette prise de contact, qui n�est pas la premi�re du genre, autour des possibilit�s d�appui � des projets sociaux et d�int�gration, par le biais du Fonds canadien d�initiatives locales (FCIL). Ce fonds, dot� de 100 000 dollars et g�r� par l�ambassade, a permis par le pass� de financer nombre de projets locaux permettant � des groupes vuln�rables comme les femmes isol�es, les handicap�s, les jeunes, les ch�meurs de se prendre en charge et de promouvoir leurs droits et leurs activit�s. Dans ses propos, Patrick Parisot reviendra souvent sur la n�cessit� pour les associations locales de se constituer en r�seaux. �Pour faire un pacte actif, il faut passer au travail en r�seau� et aller vers des r�seaux qui ne soient pas d�pendants que des subventions�, l�chera l�orateur. Car c�est bien l� la raison qui a motiv� les trois quarts des associations venues d�battre avec l�ambassadeur la recherche de fonds pour leurs projets et les demandes directes n�ont pas manqu�. Pour l�ambassadeur, il �tait clair que quelles que soient les demandes pour b�n�ficier de ce fonds, les projets doivent �tre soumis selon des r�gles ; �un projet soumis n�est pas une garantie� il faut des projets solides�. Il est � noter que certains jeunes pour leur part ont surtout �mis le v�u de b�n�ficier de formation en vue de montage d�associations et de gestion de projets. Lors des �changes, il sera encore question de l�immigration au Canada et l�ambassadeur tentera de recaler le d�bat sur une r�alit� qui n�est souvent pas tr�s perceptible d�ici. Certes, reconnaissant que la soci�t� canadienne �tait riche de par son immigration, la force du Canada �tant d�avoir pu int�grer nombre d�immigrants d�horizons et d�origines divers, il n�en demeure pas moins que les images idylliques du Canada, un beau et grand pays o� tout est possible, doivent �tre temp�r�es comme ne manquera pas de le souligner l�ambassadeur : �L�int�gration est dure ! �Il y a beaucoup de frustrations, beaucoup de difficult�s. Mais quand le succ�s se produit, on oublie toutes les d�convenues, les difficult�s�� Dans le m�me temps, des intervenants feront part de leurs sentiments quant aux conditions d�accueil aux services de l�ambassade revendiquant un traitement plus humain et moins bureaucratique, et � l�un de l�cher : �Nous ne sommes pas tous des potentiels migrants...� Au terme de cette rencontre, l�ambassadeur du Canada �voquera avec la presse le fait que le Canada �tait un pays qui, en Alg�rie, b�n�ficiait d�une opinion tr�s positive dans la population, en somme un atout certain pour d�velopper les �changes et la coop�ration entre les deux pays.