Conviviale était la rencontre qu'a abritée le centre de documentation en droits de l'homme (CDDH) de la LADDH en fin de journée de mardi dernier à Béjaïa entre l'ambassadeur du Canada, son excellence M. Patrick Parisot et des représentants de plusieurs associations de la wilaya. Ce rendez-vous a permis un riche échange de points de vue sur le travail associatif et ses difficultés et a permis aussi d'apporter des éclairages sur ce qui est attendu ou tracé dans le programme de l'ambassade du Canada dans notre pays. L'occasion s'était offerte de prendre davantage connaissance du Fonds d'appui aux initiatives locales, FAIL, dégagé par le Canada avec une dotation de 100 000 dollars affectés pour le financement des activités du mouvement associatif. En poste depuis janvier 2008, M. Parisot destine ce Fonds pour les associations actives et qui manquent d'appui financier. « L'idée ce n'est pas de faire dans l'assistanat mais de donner une impulsion pour les associations qui ont la volonté de travailler » a-t-il déclaré devant les représentants d'une trentaine d'associations plus ou moins actives dont l'Etoile culturelle d'Akbou, l'association des femmes cadres (AFAC), Rahma pour l'assistance des personnes âgées, l'association des femmes rurales de Boudjellil (Assirem), Defi et Cap vert d'Aokas, Main tendue de Tazmalt et l'association Ikhoulaf pour la défense des enfants victimes de la séparation conjugale d'Akbou, dont l'existence semble avoir agréablement surpris l'ambassadeur. Par ailleurs, la rencontre ne pouvait faire l'impasse sur le de l'émigration. Quelle crédibilité pour les sociétés d'avocats agréées faisant les intermédiaires dans ce domaine ? M. Parisot se refuse d'apporter le moindre jugement sur ces entités. « Vous n'avez pas besoin de passer par ces agences. Adressez-vous aux services de notre ambassade. Nous sommes agréés » s'est-il contenté de répondre, non sans une pointe d'humour, expliquant, à l'ocasion, que si l'émigration est sélective elle l'est par rapport aux critères.