L�engouement des compagnies �trang�res pour la recherche et l�exploitation du gaz et de l�huile reste encore tr�s faible. Ce qui reste inexplicable malgr� le satisfecit du ministre de l�Energie et du pr�sident de l�Alnaft suite � l�attribution hier de trois p�rim�tres. Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) - Lanc� en juin dernier par l�Alnaft (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures), et portant sur l�attribution de 10 p�rim�tres d�exploitation de gaz et d�huile, le processus d�attribution concurrentielle s�est termin�, hier, par un r�sultat relativement d�cevant. Trois p�rim�tres ont �t� seulement attribu�s sur la dizaine propos�e dont trois en cession par Sonatrach. Au d�part, 81 compagnies avaient �t� pr�qualifi�es, 36 ayant retir� le cahier des charges et six offres ont �t� propos�es hier par 6 op�rateurs �trangers. Ainsi, le p�rim�tre de Bir Reka�z (Berkine) a �t� attribu� au consortium tha�- chinois PTTEP-CNOOC, le second p�rim�tre situ� au sud-est d�Illizi a �t� remport� par le consortium Repsol- Gaz de France- Enel (Espagne-France-Italie) et le troisi�me p�rim�tre Ahnet (Gourara) a �t� attribu� au groupement fran�ais Total- Partex. Les b�n�ficiaires signeront les contrats d�association avec Sonatrach le 17 janvier 2010. En pr�cisant que les p�rim�tres de Bir Reka�z et du sud-est d'Illizi sont libres, tandis que celui d'Ahnet fait l'objet de cession par le groupe Sonatrach. Quant aux sept autres p�rim�tres qui n�ont pas �t� attribu�s (Oudoume et Gara Tesselit/Ouest Ohanet dans le bassin d'Illizi, Touggourt (Amguid Messaoud), Bir Romane, Timissit Ouest et El Aricha El Tahtania, dans le bassin de Berkine, ainsi que Reggane (Djebel Hirane) seront relanc�s lors du prochain appel d'offres programm� pour 2010. Deuxi�me op�ration du genre lanc�e par l�Alnaft, cet appel a abouti aux m�mes r�sultats d�cevants. En effet, si en 2008, 4 p�rim�tres avaient �t� attribu�s sur les 16 propos�s, cette fois-ci, 3 sont remport�s sur les 10 offerts. En d�autres termes, l�engouement de compagnies �trang�res pour la recherche et l�exploitation du gaz et de l�huile en Alg�rie reste encore tr�s faible. Une situation inexplicable ! Certes, le pr�sident du comit� de direction de l�Alnaft, Sid-Ali Betata, et le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil, ont qualifi� les r�sultats d�hier de �satisfaisants�. M�me si le pr�sident de l�Alnaft a jug� pr�matur� d�en chercher les raisons, cette situation reste toutefois inexplicable. �Nous allons proc�der � des �changes de points de vue avec les compagnies �trang�res pour essayer de trouver une explication � ce r�sultat�, dira Chakib Khelil. Cela d�autant que le processus semble avoir �t� men� dans la transparence et la concertation avec les entreprises soumissionnaires et pr�qualifi�es dont certaines dol�ances ont �t� prises en compte et dans la mesure o� les p�rim�tres propos�s sont des p�rim�tres gaziers int�ressants et prometteurs. Ainsi, le contrat attendu avec l�op�rateur fran�ais Total sur l�important gisement gazier d�Ahnet devrait, selon Chakib Khelil, permettre, dans le futur, de d�velopper les capacit�s de production et d�exportation de gaz naturel. Mais un d�sint�r�t qui s�expliquerait peut-�tre, selon Chakib Khelil, par la situation sp�cifique � certains soumissionnaires, le contexte �conomique mondial, voire la forte chute des prix du gaz. En rappelant qu�en 2008 ce sont les prix du p�trole qui connaissaient d�importantes chutes. Voire, ce faible engouement seraitil d� � un meilleur attrait du domaine minier irakien pour les compagnies �trang�res ? Une explication que le ministre de l�Energie a tacitement �cart�e. En assurant que le retour effectif de l�Irak au syst�me des quotas de l�Opep (Organisation des pays exportateurs de p�trole) et sur la sc�ne p�troli�re mondiale �prendra encore du temps�. Selon Chakib Khelil, il serait �impossible pour l�Irak de pouvoir porter ses capacit�s de production au niveau de son actuel potentiel. Comme le retour de l�Irak d�pendra du niveau de la demande mondiale et de la capacit� des pays non- Opep � fournir le march�. C. B. CL�TURE DE LA CONF�RENCE DE COPENHAGUE SUR LE CLIMAT Des r�sultats �d�cevants�, selon Chakib Khelil Les r�sultats de la Conf�rence internationale de Copenhague sur le climat sont �d�cevants�, selon le ministre de l�Energie et des Mines. Chakib Khelil a estim�, hier, que les r�sultats en mati�re de lutte contre le r�chauffement de la plan�te sont en �recul� par rapport au protocole de Kyoto, d�autant que ce dernier avait inclus des engagements de pays d�velopp�s pour le transfert de technologies et un appui financier. Ce qui �n��tait pas � l�ordre du jour de cette rencontre� de Copenhague, d�plore Chakib Khelil. A contrario, les pays d�velopp�s ont toute latitude de s�engager et m�me leurs engagements � aider l�Afrique �n��taient pas d�finis dans le temps�, dira-t-il. Certes, les craintes des pays p�troliers quant � l�imposition d�une taxe carbone sur leurs �missions de gaz � effet de serre et l�obligation de contribuer au financement de l��conomie �verte� se sont att�nu�es et n�ont pas figur� � l�ordre du jour de la Conf�rence de Copenhague. Pour Chakib Khelil, les pays p�troliers n�ont pas � �tre int�gr�s de force aux pays d�velopp�s et sans avoir toute latitude de d�velopper les �nergies nouvelles et renouvelables, selon leurs moyens et leur propre rythme et sans accro�tre les charges de l�Etat. C. B. AUGMENTATION DES PRIX DES CARBURANTS Pas encore � l�ordre du jour L�augmentation des prix des carburants n�est pas � l�ordre du jour selon le ministre de l�Energie et des Mines. Selon Chakib Khelil, le gouvernement n�a pas pris de d�cision � ce propos et aucune r�vision des prix n�est attendue au moins jusqu�en 2010. C. B. EXPORTATIONS D�HYDROCARBURES Plus de 40 milliards de dollars de recettes Les recettes d�exportations d�hydrocarbures devraient d�passer les 40 milliards de dollars en 2009, selon une assurance du P-dg du Groupe Sonatrach.