L�Assembl�e populaire nationale et le Conseil de la nation proc�dent, aujourd�hui, � la cl�ture de la session parlementaire d�automne. Une session au bilan plut�t m�diocre, marqu�e essentiellement par des pl�ni�res consacr�es aux questions orales adress�es aux membres du gouvernement. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Les parlementaires prennent aujourd�hui leur cong� d�hiver. Un �repos constitutionnel� dans le prolongement de la torpeur dans laquelle ont �t� plong�es les deux chambres ces derniers mois. Depuis septembre dernier, d�put�s et s�nateurs se sont content�s du minimum : ent�rinement de quatre ordonnances pr�sidentielles (loi de finances compl�mentaire, amendement du Code de l�Eau, Code de la Route et statut de la Commission consultative des droits de l�homme) et adoption de la loi de finances de l�ann�e 2010. On constate que les activit�s l�gislatives ont �t� tr�s limit�es. Pourtant, le programme arr�t� en d�but de session devait �tre plus �consistant�. En effet, en plus des quatre lois, les parlementaires auraient d� se pencher sur une s�rie de onze projets de textes. Des textes de premier ordre puisqu�ils devaient r�gir des secteurs aussi importants que le nucl�aire, la justice (organisation de la Cour supr�me et de la profession d'avocat), les collectivit�s locales (nouveaux Codes communal et de wilaya) ainsi que l��conomie (professions d'expert-comptable et de commissaire aux comptes, mobilisation des cr�ances professionnelles et exercice de la franchise). Mieux, les deux chambres du Parlement devaient se pencher sur� le projet de loi de r�glement budg�taire de l�ann�e 2007. Une premi�re depuis plus de 25 ans ! Mais il n�en fut rien. Dans les coulisses de l�Assembl�e populaire nationale, certains n�h�sitent pas � charger le gouvernement. Ce dernier ferait dans la �r�tention l�gislative� en refusant de d�poser les projets de loi sur le bureau de l�APN. Soit. Alors comment expliquer le report de l�adoption du statut particulier des fonctionnaires du Parlement. Ce texte, �labor� par les deux chambres du Parlement, ne provient pas de l�ex�cutif. En refusant de le pr�senter pour adoption, les d�put�s et les s�nateurs privent les fonctionnaires de ces institutions d�un r�gime sp�cifique pour la gestion de leurs carri�res. Il est vrai que nos �lus sont � l�aise sur ce plan-l�. Aujourd�hui, � l�occasion des traditionnels discours de c�r�monies, Abdelaziz Ziari et Abdelkader Bensalah n�auront d�autre choix pour �gonfler� leur bilan respectif que d�aborder les activit�s li�es au �contr�le parlementaire �. Inutile de chercher trop loin, ce registre comprend essentiellement une longue s�rie de questions orales adress�es aux membres du Gouvernement. Des questions qui donnent g�n�ralement lieu � des r�ponses laconiques lorsque, dans le meilleur des cas, le ministre accepte de r�pondre dans les temps.