Le FLN tiendra son neuvi�me congr�s les 19, 20 et 21 mars prochain � la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, � Alger. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - La d�cision est d�sormais officielle car ent�rin�e par les instances du parti : l�instance ex�cutive, le conseil national et la commission nationale de pr�paration du congr�s, toutes r�unies, pendant deux jours, mercredi et jeudi derniers � Z�ralda. C�est sans surprise et dans un climat des plus �paisibles� que les propositions de Belkhadem, de Bouteflika donc, ont �t� retenues et adopt�es lors de cette session extraordinaire. Pour ces neuvi�mes assises de l�ex-parti unique, l�on retiendra surtout cette d�cision de r�habiliter les anciennes instances : le comit� central, le bureau politique et le secr�tariat g�n�ral en plus de la mouhafadha et de la kasma. Seul le poste de pr�sident du parti, de r�cente cr�ation, par et pour Bouteflika depuis 2005, sera maintenu au-del� du prochain congr�s. Avec le m�me titulaire �videmment. Car comme l�a soulign� Abdelaziz Belkhadem lors d�une conf�rence de presse anim�e hier au si�ge du FLN � Hydra, �sur cette question, il n�y a ni r�serve ni quelque autre proposition. A l�unanimit�, les militants du FLN vont proclamer le pr�sident de la R�publique comme pr�sident du parti�. Belkhadem s�est, par ailleurs, longuement attard�, hier, sur tous les d�tails inh�rents aux prochaines assises du FLN. Des assises qui r�uniront 3 600 congressistes dont des d�l�gu�s �lus par la base, un quota d��lus femmes et jeunes (540 pour chaque cat�gorie), des membres �s qualit�s (ministres, membres du conseil national, parlementaires) ainsi qu�une liste de 150 � 200 membres choisis par le secr�taire g�n�ral. C�est d�ailleurs dans cette liste que Belkhadem affirme �tre pr�t � int�grer les contestataires �si jamais ils ne sont pas �lus � la base�. Il parle bien s�r des membres de �la cellule de suivi� qui contestent et la direction et la ligne du parti. Certains parmi eux ont assist� aux travaux, dont Abdelkader Zeidouk et Abdelkader Azzi, pour exprimer leurs positions �� l�int�rieur des structures�, comme aime � le r�p�ter Belkhadem. �Je ne peux remettre en question leur militantisme mais je traite avec eux en tant que militants et non pas comme structure�, dira encore Belkhadem. �Ils m�ont fait une seule demande, � savoir le report du congr�s, ce que j�ai refus� car tout est pr�t pour son organisation �. Sur un tout autre plan, Belkhadem a eu � s�exprimer sur certains sujets li�s � l�actualit� nationale. Il confirme, par exemple, le froid qui frappe ses rapports avec son homologue du RND, Ahmed Ouyahia. Son choix d�observer �le silence� lors du dernier sommet de l�Alliance pr�sidentielle au si�ge du RND � Ben Aknoun, Belkhadem l�explique �politiquement�. �Oui, en effet, parfois le silence est une vertu. On exprime mieux parfois quelque chose par le silence�, insistera-t-il. �La situation s�curitaire justifie l��tat d�urgence� L��tat d�urgence a-t-il encore des raisons d��tre ? �De mon point de vue, r�pond le secr�taire g�n�ral du FLN et ministre d�Etat repr�sentant personnel du pr�sident de la R�publique, l��tat d�urgence ne devient contraignant que lorsqu�il limite les libert�s collectives et individuelles. Or, ce n�est pas le cas, � une seule exception : les manifestations � Alger. Celles-ci sont interdites seulement par mesure de s�curit� car la menace terroriste demeure. Quelques actes terroristes sporadiques fauchent toujours des vies humaines et ciblent des �difices publics.�