Selon le ministre du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale, puisque certains secteurs �conomiques cr�ent plus de postes d�emploi que d�autres, des mesures d�encouragement leur seront r�serv�es. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Dans le cadre de la lutte contre le ch�mage, dont le taux avoisinait les 10,2 % en 2009, un plan d�action pour la promotion de l�emploi a �t� adopt� par le gouvernement. Ainsi, pour encourager les employeurs � recruter davantage, l�Etat a mis en place des mesures d�appui � la promotion de l�emploi. Ce plan s�appuie sur l�encouragement de l�investissement g�n�rateur d�emplois, sur la formation qualifiante ainsi que sur la r�duction des charges fiscales et parafiscales au profit des entreprises agissant en ce sens. Selon le ministre Tayeb Louh, qui a pris part hier � la journ�e d�information sur les mesures d�encouragement � l�emploi, les secteurs �conomiques cr�ateurs d�emplois vont recevoir toute l�aide de l�Etat par rapport � d�autres. Selon Louh, si certains secteurs, � l�exemple de ceux de l�agriculture, du BTPH, du tourisme et de l�artisanat, sont cr�ateurs d�emplois, d�autres, au contraire, sont beaucoup plus �importateurs de postes de travail �. A propos de ces derniers, le ministre du Travail estime qu�il est �inadmissible qu�ils continuent dans cette voie�. �Cela n�est pas � notre profit et nous allons devoir revoir la politique �conomique de certains secteurs�, soulignera le ministre. C�est le cas, pr�cisera-t-il, des secteurs de l�automobile et du m�dicament. Le ministre a indiqu�, � titre d�exemple, que l�entreprise publique SNVI a re�u une aide de l�Etat pour sa r�habilitation. L�entreprise a b�n�fici� de 62,2 milliards de dinars pour l�effacement de ses dettes et de 11,8 milliards de dinars pour l�appui � l�investissement. �A ce jour, l�Alg�rie ne dispose toujours pas d�usine de montage de v�hicules. Avec ce budget, l�entreprise SNVI doit au moins pouvoir le faire et cr�er des postes d�emploi�, a-t-il indiqu�, ajoutant qu��il n�est plus question d�encourager l�importation au d�triment de la production nationale�. Le ministre a �galement insist� sur la formation. Il a pr�cis� qu�il existe des postes vacants pour lesquels l�on ne trouve pas de main-d��uvre qualifi�e. C�est le cas de certaines sp�cialit�s dans le BTPH, l��lectricit�, la plomberie ou la ma�onnerie. Soulignons que le dispositif de promotion de l�emploi concerne trois cat�gories, pour faciliter leur insertion dans le monde de l'emploi. La premi�re concerne les universitaires et les techniciens sup�rieurs en formation professionnelle, la seconde ceux justifiant d�un niveau secondaire et la troisi�me ceux n'ayant re�u aucune formation. Cette contribution s'inscrit dans le cadre des avantages accord�s par l'Etat � toutes les entreprises nationales �conomiques qui contribuent � la cr�ation d'emplois en faveur des jeunes dans le cadre de l'insertion professionnelle.