Les citadins c�l�braient la f�te du Mawlid Ennabaoui avec pi�t� et recueillement, ils se r�unissaient en famille et avec les amis dans une ambiance spirituelle, en se rem�morant la vie du Proph�te, sa sagesse et ses actions illustrant sa personnalit�. Le Mawlid Ennabaoui, qui rev�t un aspect religieux, culturel et de bienfaisance tourne essentiellement autour d�un repas rituel, plusieurs types de plats peuvent �tre pr�par�s � cette occasion. Il s�agit de p�tes traditionnelles fra�chement confectionn�es � la maison par les m�res de famille, chakhchoukha, trida ou na�ma, pr�par�es avec du poulet fermier djadj aarab. Tous les membres de la famille prennent ensemble le d�ner autour d�une meida, la fameuse table basse ronde, dans une ambiance conviviale. Les voisins s�offrent mutuellement le menu du jour, dans un esprit de solidarit� exemplaire, des �mes charitables servent des repas complets � domicile pour plusieurs familles n�cessiteuses, dans la discr�tion totale, leur permettant ainsi de f�ter cet �v�nement sacr� dans la dignit�. Une grande soir�e s�organise dans tous les foyers guelmis apr�s la pri�re d�al-icha, autour des doyens de la famille, qui r�citent des versets coraniques et des �loges au Proph�te. Les m�res et les grands-m�res �talent le henn� sur leurs mains et celles de leurs prog�nitures, des bougies aux diff�rentes couleurs sont allum�es pour chaque membre de la famille. Cette veill�e se poursuit tard dans la nuit, notamment chez les adeptes de la �a�ssaoua�, fervents de la �hadra� � l�exemple des Fedaoui et Khaloufi �Ouled Nouga�. Les traditions festives du Mawlid Ennabaoui s�estompent de plus en plus. Aujourd�hui, ce moment sacr� est exploit� � des fins lucratives par le commerce informel des produits pyrotechniques (p�tards, feux d�artifice, fus�es�), qui n'a rien � voir avec cette f�te religieuse et ses traditions. Cette activit�, devenue florissante en cette p�riode pr�cise, affecte l��conomie nationale et mine la s�curit� et la sant� du citoyen. Noureddine Guergour La sardine : un poisson bon march� dites-vous ? La sardine n�a pas �t� �pargn�e par la tendance haussi�re des prix des produits alimentaires. Cette denr�e tr�s pris�e par les Guelmis voit son prix atteindre un �record� jamais �gal� auparavant, au grand dam des citoyens � revenu limit�. On assiste � un branle-bas, autour des �tals du march� Harcha-Hac�ne au centre-ville de Guelma, o� le kilo de sardine est c�d� entre 250 et 300 DA. Quelques revendeurs �voquent le mauvais temps de ces derniers jours et les vents violents qui ont souffl� sur la r�gion c�ti�re de l�Est alg�rien. Mais pour la majorit� des poissonniers, �cette flamb�e de la mercuriale qui a touch� toutes les vari�t�s de poissons est due essentiellement au diktat impos� par les diff�rents intervenants�. Selon eux, le casier de 20 kg de sardine se vendait, dans la matin�e, entre 4 500 et 5 000 DA au prix de gros au port de p�che des villes c�ti�res limitrophes de Guelma. Ces hausses exorbitantes de ce produit, cens� �tre � la port�e des petites bourses, ont affect� le pouvoir d'achat des citoyens, notamment des retrait�s et des n�cessiteux, qui restent les principales victimes de ces pratiques pernicieuses des sp�culateurs qui ont pris contr�le du r�seau de distribution du poisson, en l�absence d�un m�canisme de r�gulation. L�appel est lanc� aux pouvoirs publics pour endiguer cette d�ferlante.