Pour le parti politique Ahd 54 de Fawzi Reba�ne, le slogan de �la promotion des droits de la femme alg�rienne� a tout simplement �t� utilis� � des fins politiques. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Dans un communiqu� rendu public hier, le secr�taire national charg� de la communication de Ahd 54, A�ssa Belmekki, a dress� un bref bilan sur les acquis de la femme en mati�re de droits politiques depuis la r�vision de la Constitution. Pour lui, si les nouvelles dispositions de la Constitution �taient on ne peut plus claires quant aux mesures � prendre dans le cadre de la promotion des droits politiques de la femme, aujourd�hui force est de constater que �la participation de la femme dans le processus de la prise de d�cision politique reste symbolique�. Bien que l�article 31 bis de la Constitution r�vis�e pr�cise que �l�Etat �uvre � la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d�acc�s � la repr�sentation dans les assembl�es �lues��, ainsi que le principe adopt� par la commission nationale ad hoc d�accorder un quota de 30 % pour la participation f�minine dans les assembl�es �lues, 16 mois apr�s la r�vision de ce texte de loi fondamental, souligne Belmekki, les statistiques font �tat d�une nette r�gression de la pr�sence de la femme dans les institutions publiques. Ainsi, la femme alg�rienne n�est pr�sente qu�� environ 8 % � l�APN et 5,5 % au Conseil de la nation, tandis que deux femmes, seulement, assurent la pr�sidence d�assembl�es populaires communales parmi les 1 541 APC existantes sur le territoire national et aucune ne se trouve � la t�te des 48 APW que compte le pays. �Les projets de loi en mati�re de droits politiques de la femme et de sauvegarde des symboles de la R�volution n�auront servi qu�� d�douaner une man�uvre visant � garantir un troisi�me mandat au pr�sident sortant en avril 2009, seul dividende politique de la r�vision de la Constitution qui s�est concr�tis� sur le terrain�, a-t-il mentionn�. Enfin, Ahd 54 se dit � contre l�instrumentalisation de la femme � des fins politiques o� se m�lent surench�re et d�magogie�. Pour lui, le r�gime en place �dont le mod�le de gouvernance est fond� sur la corruption et la r�pression est loin d��tre � m�me d�appr�hender la valeur de la femme pour en promouvoir les droits et en am�liorer la situation�.