Animant une conf�rence sur les accords d�Evian, le pr�sident de l�Association des anciens du MALG a pr�conis� le dialogue pour r�gler les questions historiques qui tra�nent et pouvoir tourner la page. Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - C�est en abordant les questions des essais nucl�aires fran�ais dans le Sud alg�rien et les mines plant�es tout le long des fronti�res est et ouest de l�Alg�rie que Daho Ould Kablia a recommand�, � la France et � l�Alg�rie, de recourir au dialogue pour pouvoir r�soudre les questions historiques qui tra�nent depuis 48 ans. �Aujourd'hui, il faudrait privil�gier le dialogue et la concertation diplomatique entre les deux pays pour trouver une solution � ces probl�matiques�, a-t-il, affirm�. Intitul�e �Contacts, pourparlers et n�gociations durant la lutte de lib�ration nationale�, la conf�rence qui s�est tenue au Conseil de la nation a co�ncid� avec le 48e anniversaire de la signature des accords d'Evian. Sign�s le 18 mars 1962, ce sont le r�sultat des n�gociations entre la France et le Gouvernement provisoire de la R�publique alg�rienne (GPRA) form� par le FLN (Front de lib�ration nationale) durant la guerre d'Alg�rie. Daho Ould Kablia a d�velopp� le contexte politique dans lequel se sont d�roul�s ces pourparlers. �Le GPRA �tait bien pr�par� et suffisamment outill� pour mener ces accords et faire face � tous les sc�narios fran�ais. L�Alg�rie traitait avec la France comme un Etat d�j� souverain�, a-t-il estim�, laissant entendre que rien n�a �t� laiss� au hasard. En effet, pour l�intervenant, ces n�gociations sont l�aboutissement logique de la lutte arm�e mais �galement l�expression de la population alg�rienne de recouvrer sa souverainet� et de se d�livrer du joug colonial. Au d�but, la France a essay� de r�sister et de calmer les esprits, une tentative vaine qui n�a pu faire face � la volont� populaire. �L'ind�pendance a �t� arrach�e gr�ce � la lutte du peuple alg�rien et non aux n�gociations. Les n�gociations ont �t� le fruit et le r�sultat de la r�sistance populaire et des attaques de l'Arm�e de lib�ration nationale, ALN�, a-t-il insist�. Etayant ses dires, le pr�sident de l�Association des anciens du MALG a soulign� que la lutte arm�e a forc� d�une mani�re progressive la France � reculer et � r�viser ses positions. �La France �tait accus�e d'avoir prolong� la guerre avec nous pour des raisons �conomiques et strat�giques, mais elle s'est vue oblig�e, par la suite, de changer ses positions apr�s s'�tre rendue compte que le peuple alg�rien �tait, dans sa totalita�, favorable � l'ind�pendance �, a-t-il indiqu�, pr�cisant que c�est cette �impasse� qui a fait reconna�tre � la France que sa cause �tait perdue et que la lutte alg�rienne �tait bel et bien �l�gitime�.