Les conditions de travail des journalistes alg�riens ne sont pas faciles. Leur quotidien est fait de contraintes et de pressions �conomiques et politiques. C�est ce qu�a soulign� Mme Pamela Morini�re, repr�sentante de la F�d�ration internationale des journalistes (FIJ), hier � Alger. Prenant part � une rencontre sous le th�me de �l��thique et de la d�ontologie-autor�gulation dans le secteur des m�dias�, organis�e par la Commission europ�enne en collaboration avec la FIJ, elle a incit� les syndicats des journalistes � s�investir dans ce d�bat. L�initiative de la FIJ, pr�cise-t-elle, s�inscrit dans le cadre de la mise en place d��un journalisme �thique�. Elle rappelle, ainsi, que cette d�marche a �t� initi�e en Europe puis au Moyen-Orient avant d��tre reprise au cours de cette ann�e en Am�rique latine et en Afrique. �C�est une campagne mondiale dont l�objectif est d��viter les d�rives journalistiques et par l� m�me de regagner la confiance du lecteur�, a-t-elle expliqu�. A ce propos, M. Zoubir Souissi, pr�sident du Conseil de l��thique et de la d�ontologie, a indiqu� que, certes, plusieurs dossiers ont �t� trait�s par son Conseil en l�espace de quatre ann�es, mais, il se trouve que �l�absence de pr�rogatives et de moyens financiers au sein de cette instance sont � l�origine de la non-application des solutions initi�es et des d�cisions prises�. Une premi�re exp�rience en Alg�rie qui demeure toutefois, selon son pr�sident, �une formule assez int�ressante�. Dans le m�me sens, le coordinateur du centre de la FIJ � Alger, Nadir Benseba, a invit� les participants � une coordination pour �relancer le d�bat afin de reprendre le Conseil de l��thique et de la d�ontologie et de le redynamiser�. Par ailleurs, la repr�sentante de la FIJ n�a pas manqu� de faire l��loge de la presse �crite alg�rienne. Impressionn�e par son �volution, elle cite ainsi, le tirage de certains journaux qui ont d�pass� plus d�un million d�exemplaires.