L'Alg�rie de Amirouche � Boumedi�ne Le livre qu'a �crit Sa�d Sadi sur Amirouche a fait r�agir Ma�mar Farah pour d�fendre Boumedi�ne... S'ensuit une r�ponse de l'�crivain au journaliste pour lui dire : pas de pol�mique... Mais la pol�mique continue via les lecteurs du Soir d'Alg�rie dont je suis l'un d�eux, depuis la naissance du journal en 1990 au d�but de l'�re pseudo- d�mocratique provoqu�e par le fameux 5 Octobre 1988, lui-m�me provoqu� par plus de 26 ans de r�gime totalitaire. Ni Amirouche, mort � 33 ans, ni Boumedi�ne, mort � 46 ans, n'ont eu la chance de faire de vieux os comme leurs fr�res de combat. Si la France coloniale, � sa t�te de Gaule, n'a pas remis le cadavre d'Amirouche � sa famille pour son enterrement � Tassaft-Ouguemoune, son village natal (d'o� ma famille est aussi originaire et dont je tire une grande fiert�!), elle l'avait au moins enterr� dans une caserne et en secret pour une raison qu'on devine bien : ne pas faire de la tombe d'Amirouche un lieu public o� se rendront les gens pour lui rendre visite... Pourquoi Boumedi�ne avait d�terr� Amirouche pour l'emprisonner dans une autre caserne tel un vivant ? Avait-il peur qu'il se r�veille ? Non, bien s�r ! Un mort ne se r�veille pas mais on le visite et on lui rend hommage en se recueillant. Boumedi�ne avait la m�me crainte que de Gaule : ne pas laisser les gens se recueillir sur la tombe d�Amirouche ! Car sa premi�re tombe fut secr�te et loin de son patelin, tout comme la cellule o� il fut gard� 24/24 durant pr�s de 20 ans... Et ce n'est qu'� la mort de Boumedi�ne que Chadli lib�ra la d�pouille d'Amirouche pour lui donner une tombe au cimeti�re d'El Alia, certes parmi les martyrs de la R�volution, mais loin des cimeti�res de Tassaft- Ouguemoune (celui des martyrs ou celui de la famille) comme l'aurait souhait� de tout c�ur sa famille, � sa t�te son fils (aujourd'hui d�put� RCD). Bouteflika sera-t-il � l'�coute? Voil� donc l'erreur de Boumedi�ne que vous aimez plus peut-�tre qu'Amirouche... Et si Sadi aime plus Amirouche que Boumedi�ne, c'est son droit... Moi aussi, j'aime Boumediene pour tout le bien qu'il a fait pour l'Alg�rie, comme j'aime Amirouche et toutes les autres personnes qui font du bien � l'Alg�rie � leur t�te Bouteflika (car pr�sident), Sadi (peut-�tre futur pr�sident), le fils d'Amirouche (peut �tre pr�sident de l'APN), m�me s'ils sont des opposants... Mais comme dit l'adage alg�rien �fais le bien et oublie le. Fais le mal et souviens-toi de lui�. Vive l'Alg�rie ! abdelkaderkamel.ouahioune@ yahoo.fr Par respect pour la m�moire d�un combattant Par respect pour la m�moire d�un Combattant, � l�heure o� les maquis ne regorgeaient pas de �braves planqu�s�. Par fid�lit� aux militants et � quelques id�es qui m�ont fait choisir le parti de Sa�d Sadi (1993-1999), malgr� la promesse faite � mon p�re v�n�r�, sur son lit de mort, de ne jamais m�engager en �boulitique �. Par amiti� pour Norredine, fils de Amirouche, qui m�apprit, � Paris lors de l�hommage rendu � Matoub, que la tombe de mon cousin Laghrour Salah, h�ros du 1er Novembre 1954, se trouvait � c�t� de celle de son papa. Je ne �vendrai pas la peau de l�ours avant de l�avoir tu� donc ne pas commenter un ouvrage, ni parler de son auteur et du sujet trait� tant qu�une lecture d�taill�e n�est pas faite. N�anmoins, permettez-moi de vous dire : continuez � vous exprimer en toute libert�, m�me si je ne partage pas toujours votre avis, car l�Alg�rie n�est pas encore, enti�rement, transform�e en royaume, en khalifat ou en secte r�gionale, voire villageoise. Car dans mon douar d�origine, les anc�tres nous apprenaient �qu�il ne faut jamais que le berger et le khamm�s se battent pour des biens qui ne leur appartiennent pas mais sont le patrimoine de leur employeur qui n�est pas leur parent�. Djema� Djoghlal (r�ellement fille de la WI et h�riti�re de la W7) Boumedi�ne n'est pas Bigeard and Co ! Pour commencer, je tiens � vous rassurer � et cela est mon opinion personnelle et je respecte celles des autres � que vous n'�tes pas seul � avoir pris la d�fense de feu Houari Boumedi�ne (paix � son �me). Certains utilisent le nom de Boukharouba parce que Boumedi�ne leur fait peur m�me dans l'Au-del�. Bien s�r, les absents ont toujours tort mais les faits sont encore l�, palpables, et je pense que nous vivons encore un peu gr�ce � ce que nous a l�gu� Houari comme patrimoine industriel et ce patrimoine est en train d'�tre dilapid� par certains qui veulent effacer toutes les traces li�es � ce grand homme et les exemples sont encore l� bien vivants : les hauts fourneaux d'El-Hadjar, la Sonacome Rouiba, le complexe pelles et grue de A�n- Smara, les gazoducs et ol�oducs de Sonatrach, le barrage vert qui a �t� interrompu et on ne l'aurait pas regrett� s'il avait �t� poursuivi et maintenant on lutte contre la d�forestation, la route transsaharienne qui allait relier tous les peuples d'Afrique et qui a �t� d�laiss�e et pourtant elle ne co�tait que le prix des engins, car construite par des pionniers du Service national, l'industrialisation qui a �t� d�membr�e et �galement d�laiss�e au profit de certains gens v�reux et assoiff�s de gains faciles, la privatisation d'unit�s �conomiques ayant �t� tr�s rentables et d�clar�es d�faillantes. Qu'on n'essaie pas de faire l'amalgame entre la v�rit� et le mensonge. Boumedi�ne n'est pas Bigeard and Co et que ceux qui le pensent aillent revoir eux-m�mes leurs origines douteuses. Les fils des Aur�s ont toujours �t� braves et courageux et n'ont jamais reni� leurs origines et ne se cachent pas derri�re le mensonge et malgr� que je ne sois pas chaoui, j'ai v�cu plus de 30 ans dans les Aur�s. Qu'on ne joue pas avec les acquis du peuple et qu'on n'utilise pas les chouhada (paix � leur �me) comme fonds de commerce. Je me permets d'utiliser le terme d'un ami que je respecte beaucoup et qui se reconna�tra s'il lit ma lettre une fois publi�e : �Certains gens se foutent le doigt dans l��il jusqu�au tibia�. Un jour, le soleil se l�vera pour tout le monde et il fera plus beau. Le grand merci � M. Ma�mar Farah et � M. Hakim La�lam pour leur contribution journalistique, surtout la page 24 du Soir d'Alg�rie avec laquelle je commence la lecture. Enfin, j'ai �t� tr�s heureux d'apprendre que le pr�sident Houari Boumedi�ne avait un fils adoptif et de surcro�t un neveu : tous mes respects, M. Nourredine Boukharouba. Un grand salut � toute l'�quipe du Soir d'Alg�rie sans aucune distinction. Youcef Ba�bech Une gouvernance pachalik et dictatoriale Monsieur La�lam, merci pour votre article, Amirouche, une vie, deux morts, un testament par Sa�d Sadi. �L'heure du Colonel !� du 01.04.10. Ce n'est pas un poisson d'avril, il ne peut y avoir de comparaison entre Amirouche, l'homme insaisissable � l'int�rieur de l'Alg�rie combattante, avec un Boukharouba conspirateur et sc�l�rat, d�j� � partir de sa confortable planque d�Oudjda. Deux diff�rents parcours qui d�partagent la v�rit� du mensonge, contrairement � certains r�gionalistes de la post�rit� de ce sanguinaire, qui ne finissent pas de mystifier avec l'�loge sans m�rite, celui qui fut l'architecte des maux du peuple et d�nu� l'Alg�rie de ses valeurs profondes, vous avez, Monsieur La�lam, non seulement valoris� le livre de M. Sadi � juste titre, mais aussi d�velopp� le sujet sur une gouvernance pachalik, dictatoriale, qui gangr�ne le pays jusqu'au jour d'aujourd'hui. J'ai 68 ans, j�ai v�cu la situation du pays comme t�moin des affres d'un autre �ge et je sais de quoi je parle, apr�s avoir pass� trois fois la prison. J'ai quitt� l'Alg�rie en 1970, car il fallait choisir entre la perfidie et rentrer dans les rangs, partir ou finir dans un cercueil suite � un petit accident, qui fut une coutume pour les opposants de ce r�gime abjecte, incarn� par ce despote surnomm� l'Hitler d'Afrique. Il est plus que temps de remettre les pendules � l'heure sur l'histoire, confisqu�e, par et pour les imposteurs qui s'�l�vent au rang h�ro�que. Ali Bendiffalah, Allemagne Si ce pr�sent n'est pas publi�, pour raison de l'id�al, qui est � contre-courant de l'opacit� et la d�magogie traditionnelles, pri�re de le faire suivre � M. La�lam. NDLR : tranquillisez-vous, M. Bendiffalah, votre texte est publi� int�gralement. Nous n�avons pas peur des mots et nous n�avons rien � nous reprocher. Il s�agit d�un d�bat. Tout le monde a le droit � la parole et nous nous sommes interdit de censurer les textes re�us. Quant au �Hitler d�Afrique�, bravo pour votre humour. La prochaine fois, on nous sortira �Auschwitz� de quelque part� Allez, une devinette : Sahara ou Tell ? M. F. Nous informons nos lecteurs que cette troisi�me partie de leur courrier sur le sujet sera la derni�re. Tous les points de vue s��tant confront�s, nous pensons qu�il n�y a plus rien � ajouter avant la publication du livre de M. Sadi. A ce moment-l�, il sera utile de se poser des questions de fond et d�apporter des preuves historiques pour accr�diter ou discr�diter les th�ses contenues dans le bouquin.