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L��tat, ce responsable de ses citoyens
Par K. Kerbouche *
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 04 - 2010

Depuis des ann�es, le citoyen se pose la question de l�absence de l'Etat au sens constitutionnel du terme dans les domaines o� il est cens� intervenir et il se rend compte que malgr� l'existence d'une Constitution, d'un pouvoir l�gislatif, donc de lois r�gissant la soci�t� et toute activit� et action quelle que soit sa nature, d'institutions garantissant les droits, devoirs, libert�s et biens du citoyen, groupements et collectivit�s, d'un appareil judiciaire avec ses l�gislations civile, p�nale et administrative, malgr� cela, il existe un ar�opage de gens nomm�s par d�cret ou par arr�t� qui �g�rent� la vie du citoyen, plut�t celle de millions d'Alg�riens comme bon leur semble sous le vocable �c'est le r�glement, ce sont les ordres, c'est la d�cision des patrons� et ainsi disposer de tout un pays et ses habitants, donner et �ter des droits, disposer de la libert� du citoyen, le sanctionner, lui cr�er un patrimoine ou le lui retirer, cr�er un groupement d'individus et le d�signer sous le vocable de soci�t� civile et diaboliser tel autre groupement et lui refuser toute activit� publique ; bref d�cider comme bon leur semble du citoyen et bafouer les lois et institutions qui sont l� pour sauvegarder ses droits et son existence et ils pr�tendent appliquer la loi alors qu'il sont des analphab�tes en puissance vis-�-vis de cette mati�re et il leur arrive m�me de jeter cette affirmation � la figure d'un juriste qui en a fait son m�tier depuis des d�cennies et soutiennent cela mordicus, alors que la l�gitimit� de leur point de vue tire sa source pas plus loin que le fauteuil sur lequel ils sont affal�s et le comptoir derri�re lequel ils sont retranch�s et cette m�me entit� d'agents cens�s verbaliser les d�linquants qui emp�chent le citoyen de vivre sereinement et paisiblement sa vie, l'abandonne � son sort et sans possibilit� pour lui d'acc�der � un recours et sont invisibles dans leur secteur de d�volution, qu'ils sont cens�s surveiller et mettre fin aux activit�s ill�gales des d�linquants en tous genres, petits ou grands, et parfois, plus prosa�quement, mettre fin � une simple voie de fait ou une intervention dans un diff�rend de voisinage sans vous renvoyer � toute une proc�dure qui �loigne d'eux la victime et la laisse � la merci de l'intrus, de l'indu, du �plus fort�, du voyou, des bandes, et enfin, de la mafia qui g�re le pays.
Ainsi, le citoyen, depuis l'instant o� il sort de son domicile, m�me avant, � travers ce qu'il voit tout au long d'une journ�e, se rend compte que certains rouages de l'Etat ne s'acquittent pas des missions qui leur sont d�volues, et pire, sont absents de la place publique. A savoir : - la s�curit� publique : la s�curit� du citoyen et de ses biens, la r�glementation de la vie en soci�t� est compl�tement abandonn�e � des individus qui, s'ils ne cumulent pas des vices ou des tares, s'adonnent � des comportements destructifs de la soci�t�. Pour preuve, des carnages avec utilisation de moyens de guerre ou utilisation de v�hicules de transport de personnes ou de marchandises de gros tonnages et charg�s �plus qu'� ras-bord� sur des routes dont la structure ne permet pas leur circulation, v�hicules tout neufs obtenus par de modiques versements par des gens qui n'en ont aucune utilit�, n'ont aucune activit� apparente et qui, tous les jours, toutes les nuits, ne font que d�ambuler (gens du voyage ? manouches ?) en �talant leur niveau de vie (cylindr�e, t�l�phone, sono) d'une mani�re provocatrice aux yeux de gens qui, s'ils d�jeunent ne d�nent pas. Ils se permettent d'occuper la voie publique de la m�me mani�re qu'ils conduisent et sans aucun respect de l'entourage et c'est la preuve qu'ils vivent sur leur dos et que les r�gles qui r�gissent tous les citoyens ne s'appliquent pas � eux et ils ne pr�tent aucune attention aux agents charg�s : de verbaliser les infractions et qui, parfois, temporisent de peur pour leurs places et c'est toujours le �petit� qui trinque pour la moindre v�tille. Et cet �usus et abusus� de la voie publique a pour principale cons�quence les massacres et les h�catombes et les forces de s�curit� n'arrivent que pour faire le d�compte des morts et des bless�s. Et les m�urs, us et coutumes de la soci�t� sont pi�tin�s sans aucune vergogne soi-disant au nom d'une libert� de �faire ou de ne pas faire ou dire ou de ne pas dire�, c'est-�-dire une absurdit� qui n'a absolument aucun fondement ni justification si ce n'est le �m'as-tu-vu ?� et partant de l� c'est le tapage des cort�ges, des soir�es qui n�en finissent pas, des constructions qui coupent des rues, des travaux �bidon� qui empoisonnent la vie des citoyens par des gens qui se parent du costume de l'Etat, des constructions � tort et � travers sans aucun respect de l�environnement qui g�chent la vie et bouchent la vue du citoyen et suppos�s destin�s � loger des citoyens n�cessiteux. Ceux qui sont charg�s de les �difier se comportent comme si le domaine public leur appartenait et les citoyens des g�neurs, qui est charg� de contr�ler � voire r�primer � tous ces �carts de comportements qui, en principe, n'ont pas lieu d'�tre si la morale, le civisme, le respect de la loi et, � d�faut, le bras de la loi �taient omnipr�sents par ses uniformes et ses moyens de dissuasion ad�quats. � Le commerce, le contr�le des prix, l'interdiction et m�me le bannissement de toute mati�re import�e sans aucun contr�le de qualit� alors qu'elle est fabriqu�e localement, la lutte contre la vente � la sauvette au nom de l'ordre public, la sauvegarde de la dignit� du commer�ant qui paie ses imp�ts, de la sant� publique qui sont les piliers de la vie sociale sont inexistants. Les prix flambent et personne ne se soucie de faire une tribune, une table ronde, un point de presse, un coin de presse, un prime-time de 20 h, pour aviser ou informer les citoyens de la situation et de ce qui pourrait �tre fait pour les soulager. Rien, comme si le probl�me concernait un autre continent. Et pourtant, le probl�me peut �tre r�solu par l'instauration d'un corps sp�cialis� (police, imp�ts, commerce, agriculture) pour un contr�le strict des prix et faire respecter un prix plafond pour les l�gumes de premi�re n�cessit� ainsi qu'un contr�le strict et le suivi du prix de la viande bien avant l'entr�e � l'abattoir jusqu'� l'arriv�e chez le boucher et imposer un prix plafond dans les p�riodes de surplus de consommation m�me par l'application d'un syst�me de soutien des prix. � La sant� publique : aucune surveillance stricte ni coordination des h�pitaux entre eux. Il faut savoir que nul, quelle que soit sa sommit�, n'y poss�de une boutique en bien propre, h�rit�e ou acquise par transaction comme on ach�te une �picerie et le citoyen a le droit d'ing�rence et de consultation de son dossier ou celui de son proche sans que, pour cela, il doive d'abord proc�der � une action en justice, comme il doit avoir des explications et des �claircissements par le m�decin ou le sp�cialiste qui le traite ou le chirurgien qui doit l'op�rer ; car on n'est pas � l'abattoir et le malade est un �tre humain et pas du b�tail. En attendant, il faut revoir le syst�me et y faire des r�formes en instaurant une m�decine payante � mais pas en instaurant des tarifs mirobolants � � charge pour l'h�pital de justifier les honoraires r�clam�s et le rendre � ainsi que le praticien � responsable et comptable des erreurs m�dicales (l'actualit� des chirurgiens devant la justice a �t� publi�e derni�rement par un quotidien). Et pour ceux dont les revenus sont faibles, envisager une prise en charge du minist�re de la Solidarit� nationale et dispenser de paiements les indigents sous r�serve de pr�sentation de justifications d�ment �tablies. Toute cette coordination doit �tre op�rante entre structures, c'est-�-dire qu'� partir du moment o� un malade p�n�tre dans l'enceinte de l'h�pital, il doit �tre pris en charge par cette structure et � d�faut �tre �vacu� par ses soins ou rendre le SAMU responsable de sa prise en charge et dresser un compte-rendu complet de sa prise en charge, son �vacuation, sa remise � la structure accueillante, les moyens mis en �uvre par cette derni�re pour les soins du malade et rendre ainsi le SAMU pl�nipotentiaire de toutes initiatives de transfert et �vacuation avec droit de regard sur toutes les op�rations effectu�es par les structures qui ont vu transiter le malade (patient, accident�, traumatis�, pr�sentant une insuffisance) et faire un rapport circonstanci� remis contre d�charge � l'administration hospitali�re dont est issue l'unit� d'�vacuation. Conserver aussi une copie qui sera r�pertori�e, archiv�e et remise � la justice en cas de proc�s civil ou p�nal, cela �viterait aux malades et � leurs parents d'�tre trimball�s d'h�pital en h�pital � la recherche d'une structure idoine au risque de voir le malade rendre son dernier soupir entre deux ambulances. Ce qui a fait l'objet derni�rement d'une lettre d'un citoyen publi�e par un quotidien et qui n'a fait l'objet d'aucune mise au point d'un quelconque service ni d'aucune hi�rarchie. Le m�me cas s'�tant produit en France a entra�n� une mise au point et mise en cause de la ministre de la Sant� qui s'est mise personnellement en qu�te de lits de r�animation et a r�organis� tout le syst�me. � Les agences de soci�t�s dispensant un service public, et � ce titre beaucoup de leurs agents y exercent un dictat de l'entr�e aux �tages, fonctionnent sans aucune r�gle de gestion harmonieuse et en sont � leur syst�me d'il y a trente ans malgr� l'arriv�e de l'�lectronique qui tombe souvent en panne entre leurs mains. La politesse et la d�licatesse envers les clients � sauf leurs connaissances � mieux la notion de service public sont bannies m�me si le vis-�-vis est une personne �g�e ou analphab�te ou les deux � la fois. Et cela alors qu'il est possible de rem�dier � cette incurie en doublant � d'urgence pour rattraper le temps perdu � le nombre d'agences o� s'effectuent des paiements dans l'un ou l'autre sens mais avec un personnel form� avec une mentalit� de fournir un service public et ne pas regarder � la d�pense car cela fera travailler des jeunes. Apr�s tout, il y a tant d'agents pay�s � ne rien faire. � L'enseignement : il vaut mieux inculquer le savoir-faire plut�t que la torture des enfants par le poids et la dur�e du supplice sans motif ni explication et faire sien l'adage �mieux vaut t�te bien faite que t�te bien pleine�, car il n'existe aucune harmonie, ni continuit�, ni volont� de construire un enseignement et un savoir. Mieux, on renvoie par wagons entiers des gamins � peine sortis de l'enfance qui ne savent m�me pas pourquoi et apr�s qu'ils se soient dispers�s, d�sesp�r�s, voire d�voy�s et sur un coup de t�te on d�cide de les reprendre pour encore un an de scolarit� et on va courir derri�re ceux qui n'ont pas �t� scolaris�s avec promesse de plainte et justice pour les parents qui tout simplement n'ont pas les moyens de payer les frais de scolarit� de leurs enfants et la mafia leur offre davantage en les employant. La solution : o� sont pass�es les associations de parents d'�l�ves ? pourquoi ne pas leur accorder un statut d'interlocuteur privil�gi� du minist�re de l'Education et cela avant les enseignants car ceux-l�, avant d'avoir un droit de regard, per�oivent un salaire et eux aussi ont des enfants. Les choses vont de mal en pis, il n'est que de voir la d�cision d'accorder � un chef d'�tablissement le pouvoir de r�glementer les horaires d'enseignement par un contrat : o� est l'�cole publique, o� est l'Etat en tant que puissance publique qui laisse survenir et m�me prononcer cette mortelle d�rive ? � L'administration et la r�glementation : si son but est de servir le citoyen, elle est devenue son enfer quotidien et ses repr�sentants sont devenus de v�ritables potentats (ils entrent, ils sortent, comme dans un march�) et cette foison de �r�glements�, qui sert-elle et qui l'applique ? Le dernier en date, la modification du code de la circulation routi�re a-t-elle apport� un changement ? Est-ce que la prison et l'amende sont les solutions aux infractions telles que discuter au t�l�phone, griller la ligne continue, le sens interdit, couper le couloir inverse pour aller discuter avec son comp�re, doubler deux ou trois files � l'arr�t, traverser un barrage avec un v�hicule surcharg� jusqu'� toucher terre sans aucune observation ni P-V. Apr�s le durcissement des peines, les
h�catombes persistent et cela continuera tant que la mesure suivante ne sera pas adopt�e : aussit�t que l'une des infractions cit�es ci-dessus � la liste n'est pas limitative � sera constat�e, un P-V sera �tabli et les pi�ces aff�rentes au v�hicule retir�es avec convocation de l'auteur � se pr�senter le lendemain � 8 h du matin devant un juge qui se prononcera sur la mise en fourri�re du v�hicule pour une dur�e entre 1 et 30 jours, c'est-�-dire commencer � p�naliser le v�hicule, le retirer de la circulation pour �liminer le danger, du moins le limiter car si le v�hicule est en fourri�re son conducteur garde son permis de conduire, ainsi celui dont la profession exige le PC ne sera pas priv� de son gagne-pain et ne pourra pas trouver argument de cela et le p�re de famille qui a faut� une fois ne verra pas son budget familial grev� par une amende mirobolante et ne pourra en tirer argument. Et c'est en ce sens qu'il fallait l�gif�rer et non s'empresser de remplir les caisses du Tr�sor et laisser le mal tel quel. Pour certains et surtout en ville et dans les ruelles, l'impunit� est totale, o� la loi est inexistante surtout devant les �tablissements scolaires : comment toucher le conscient et l'inconscient d'un enfant lui qui n'a jamais vu un agent de police devant l'�cole et la conscience de son p�re qui vient le chercher car il a peur pour lui mais qui le place sur le si�ge avant du v�hicule, c'est-�-dire le soumet au danger et commet ainsi une infraction ? En ce qui concerne les infractions aggrav�es (BI et HI avec conduite en �tat d'ivresse ou consommation de drogue, exc�s de vitesse, d�lit de fuite, les peines sont bien �tablies en droit p�nal. Il convient seulement d'y ajouter l'interdiction de conduire pendant une dur�e de 5 ann�es apr�s avoir effectu� la peine. Pour les chauffeurs de transport de personnes (taxi et bus), fixer l'�ge minimum de conduite � 35 ans, suivre un stage d'un an aupr�s d'un institut de formation professionnelle et satisfaire � un concours pour l'obtention d'un certificat d'aptitude au transport en commun et retirer de la circulation tout v�hicule de transport de voyageurs ayant d�pass� 10 ans depuis la premi�re ann�e de sa mise en circulation pour les v�hicules de plus de 9 places et 15 ans pour les v�hicules � marchandises de plus de 3 500 kg. Ne peut-on pas aussi diminuer le nombre de v�hicules qui circulent journellement en adoptant le syst�me �rig� en Europe du pair-impair ? Il y a tellement de gens qui d�ambulent en voiture sans aucun but ni activit�, consommant de l'�nergie et polluant l'atmosph�re. Et les autres domaines de la r�glementation, celle qui concerne la vie de tous les jours du citoyen, celle qui r�git son quotidien et son espace vital qu'il voit s'amenuiser chaque jour comme une peau de chagrin. D'abord son droit le plus �l�mentaire tel qu'avoir des papiers, d�marche devenue on�reuse en termes de temps et d�argent et surtout en patience. Pour aller les chercher il ne trouve plus de trottoirs pour marcher car usurp�s par les marchands de chiffons et autres chinoiseries, il ne peut circuler en voiture car la rue accapar�e par des individus arm�s de gourdins et de b�tons et qui vous soutirent de l'argent de force. Il a peur d'entrer dans tous ces endroits appel�s bureaux car il sait qu'il se fera rabrouer. Se sentant fatigu�, il n'ose pas aller consulter un sp�cialiste et passer toutes les radios exig�es parce que sa bourse ne le lui permet pas. Il n�ira pas non plus � l'h�pital car il n'a pas la force d'y mener une bataille pour un rendez-vous dans des mois ou pour avoir une ordonnance pour des radios chez un priv�. Il ne peut plus s'alimenter comme il le d�sire car il n'en a plus les moyens et il s'en tient au minimum vital, c'est-�-dire la pomme de terre et le pain, la viande est pour lui un lointain souvenir ; quant aux fruits il a entendu dire qu'ils viennent des tropiques, que l'orange vient d'Espagne et il n'ose pas s'en approcher (par pudeur ? par dignit� ? par haine ?) et quand arrive le soir, il se met devant la t�l�vision en priant qu'il y ait un discours nouveau ou une annonce de changement ou la moindre retouche dans cette hydre � sept t�tes qu'est cette bureaucratie. Or, devant cette lucarne �unique� en son genre, il voit quelqu'un lisant des pages et des pages de textes et de chiffres que personne n'a le temps de lire et encore moins de comprendre avec un fond sur des immeubles, sur des champs, sur le d�sert, sur des groupes de danses et il voit des femmes pousser des youyous et des gens se distribuer les uns les autres des dipl�mes et m�dailles sans jamais rien savoir � quoi cela rime. Et des r�unions �internationales� qui se tiennent toutes en Alg�rie (aux frais des Alg�riens) mais dont il n'a jamais compris ni l'utilit�, ni la n�cessit�, ni l'impact sur la vie du citoyen. Il se questionne alors sur tous ces milliards jet�s � tort et � travers, alors que des millions de citoyens sont dans le besoin : un seul repas par jour �avec 3 l�gumes et 2 fruits� sans viande, tant pis ! Et ces gens qui orchestrent toute cette mise en sc�ne, qui ne cherchent m�me pas � savoir qui la regarde et qui y croit et ils n'ouvriront pas les yeux pour regarder et voir la r�alit� qui les entoure, cet oc�an de col�re qui d�ferle et va les emporter ? Toute leur vie se r�sume � un seul mot : le pillage. Mais un jour, la main de la justice s'abattra sur eux et ils conna�tront la �descente aux enfers� et verront la d�ch�ance les ballotter, eux et leurs familles. Si ce n'est la ge�le qu'ils auront fui, ils passeront le reste de leur vie hors de ce pays, en apatrides. Donc ces gens-l�, il faut les �carter du service public qu'ils n'ont jamais su g�rer, il faut qu'ils rendent compte de ce qu'ils poss�dent, il faut qu'ils �rendent gorge� et paient pour tous les m�faits qu'ils ont commis. D'ailleurs, la machine s'est mise en route ces jours-ci et elle ne fait que commencer. Et en attendant, quelles solutions ? Quelles r�formes pour all�ger la vie pour ne pas dire la souffrance et le martyre du citoyen ? Il y en a, et n'ayons pas honte de le dire, certaines sont import�es mais on peut les adapter et on arrivera � sortir du cancrelat dans lequel ces gestionnaires �� la vas-y que je te pousse� veulent nous maintenir en nous promettant une pi�ce d'identit�... dans 2 ans, rien que �a ! Des solutions ont �t� propos�es ci-dessus, elles pourraient �tre adopt�es dans une circonscription g�ographique donn�e sous la surveillance de sp�cialistes d'organismes de recherche, de l'universit� et de professionnels praticiens de la branche qui en �tudieraient la faisabilit�, la fiabilit�, la p�rennit� et la rentabilit�, ce qui s'appelle responsabiliser les sp�cialistes et les organismes qui ont �t� cr��s � cet effet. Lancer la recherche et la cr�ativit� et en m�me temps laisser libre cours � l'initiative et le droit d'ing�rence de la soci�t� civile au lieu de cantonner toute initiative � quand il y en a une � � un groupe restreint enferm� dans un bureau loin de toute r�alit� et de toute consultation des int�ress�es. D�autres solutions peuvent �tre propos�es, � l�aube de cette nouvelle ann�e et qui co�ncideraient avec les changements qu�on nous annonce, avec la venue d�hommes tourn�s vers la gestion scientifique et qui n�occuperaient pas des fauteuils sur la base d�un h�ritage ou d�une d�sh�rence.
K. K.


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