La vive pol�mique opposant le P/APC d�A�t- Amrane et trois �lus arrive � son terme. Deux enqu�tes se rapportant � la gestion de cette municipalit� situ�e dans le centre de la wilaya de Boumerd�s sont ouvertes. C�est la brigade de la gendarmerie de la localit� et la section de recherches du groupement de gendarmerie de Boumerd�s, sp�cialis�e dans les dossiers importants, qui entament, selon nos sources, leurs investigations. Les gendarmes de la localit� se penchent sur le dossier d�coulant de la plainte de 3 �lus communaux (2 RCD, 1 FLN). Ces derniers ont �t� entendus, d�apr�s nos informations, par les enqu�teurs. Pour rappel, les trois protestataire, se r�f�rant aux articles 47 et 48 de la loi 06/06 relative � la lutte contre la corruption, ont d�pos� une plainte aupr�s du procureur de la R�publique du tribunal de la ville de Boumerd�s. Ils reprochent � leur pr�sident son silence devant ce qu�ils consid�rent comme des abus. Ils �num�rent en effet dans leur plainte des facturations de fournitures et de travaux non r�alis�s ou des surfacturations sur les co�ts de travaux. Ces accusations se rapportent � la construction d�une salle polyvalente. Dans le dossier remis au procureur de la R�publique � dont nous d�tenons une copie � les plaignants ont ajout� d�autres informations. Elles rel�vent des passations de march�s jug�es par eux douteuses, l�achat dans des conditions louches de produits alimentaires du couffin du Ramadhan et le non-payement du bail des locaux commerciaux c�d�s par ench�res publiques. Les trois �lus contestataires pers�v�rent dans leur position contre la gestion men�e par la majorit� en place conduite par le FLN. Ils d�noncent, sans omettre de se r�f�rer � chaque fois � la loi, tout acte de gestion qu�ils jugent contraire � la loi et aux int�r�ts de la commune. Ainsi pas plus tard que le 4 avril du mois courant, ils ont, par le biais d�une lettre de l�un d�eux, saisi le wali pour exiger l�annulation de deux d�lib�rations vot�es par l�assembl�e du 27 mars 2010. La premi�re concerne un march� de r�alisation d�une route dont les travaux sont �valu�s dans cette lettre � 40 %. Pour les protestataires, l�approbation de ce march� devait survenir, selon l�article 120 du code communal, a priori et non pas � posteriori. Plus grave, les pourfendeur du P/APC d�noncent un bail pour le moins paradoxal. Et pour cause, on y lit dans la lettre que le P/APC a fait voter par la majorit� qui lui est acquise (7 �lus) une mention mettant en location un terrain de 700 m2 et une b�tisse d�labr�e pour 6 000 DA par mois. Le hic dans cette affaire est que le P/APC refuse, selon les protestataires, de d�voiler le nom du b�n�ficiaire de cette location, la dur�e du bail et la destination de ce bien communal. Effectivement, � la lecture des �crits contenus dans le registre des minutes de l�assembl�e, ces indications n�apparaissent nullement. �C�est une violation du code des march�s publics et du code communal. C�est une d�rive grave. C�est une location clandestine d�un bien communal �, dira l�un d�eux. Deux tentatives de joindre le premier magistrat communal se sont av�r�es vaines. Il aurait �t� int�ressant de conna�tre son avis sur le vote d�un bail dont les �lus ignorent, officiellement, les tenants et les aboutissants.