Suite � notre article intitul� �Blida, le mois du patrimoine ne sera pas c�l�br�, paru le 7 avril 2010, nous avons re�u la mise au point suivante de la direction de la culture de cette wilaya. 1- C�l�bration du mois du patrimoine C�est avec �tonnement et stup�faction que l�auteur de l�article rend publique une information sans avoir pris la pr�caution de la v�rifier aupr�s de nos services. Et l� nous nous permettons de nous poser quelques questions : dans quel but ? Et est-ce que le r�le de l�information est la d�sinformation ? La c�l�bration du mois du patrimoine est un �v�nement national d�cid� par les plus hautes autorit�s du pays et � la charge du secteur de la culture, et il a �t� toujours c�l�br� dans notre wilaya. Pour cette ann�e, il le sera avec la participation de l�universit� Sa�d Dahlab de Blida, la direction de la petite et moyenne entreprise, l�APC de Blida, la chambre de l�artisanat et des m�tiers ainsi que des associations culturelles, (vous pouvez vous rapprocher de ces institutions). Aussi nous vous invitons officiellement et tr�s amicalement � venir assister aux diff�rentes activit�s programm�es. Votre correspondant aurait pu tout simplement se rapprocher de nos services pour avoir toutes ces informations, il ne l�a pas fait. Donc vos lecteurs et le large public sont induits en erreur, et cela porte pr�judice � notre secteur, � l�institution que nous avons l�immense honneur de repr�senter, � sa t�te le minist�re de la Culture et aux autorit�s locales, � leur t�te la wilaya de Blida. Pour cela, nous vous informons que nous nous r�servons le droit de r�agir conform�ment � la loi. 2 - A propos de non-remise des contrats de prestation culturelle aux artistes : Ce qui a �t� relat� dans l�article est compl�tement faux et diffamatoire. Tous les artistes ont pris connaissance des documents, sign�s et appos� l�empreinte du pouce gauche. Et nous devons signaler que jamais notre wilaya n�a vu une aussi massive participation de toutes ses r�gions. Mais nous sommes conscients que beaucoup reste � accomplir. Maintenant si l�auteur de l�article insinue qu�il y a malversation, nos d�penses sont certifi�es par un commissaire aux comptes d�ment agr��. Et � ce propos nous devons pr�ciser que le terme �banni� n�existe pas dans notre langage. Mais nous sommes r�solus plus que jamais � faire barrage � toute forme d�opportunisme, de monopole. Fini le temps de la rente et de la fausse culture. Et l� nous sommes persuad�s que ce message est bien pass� pour la simple raison qu�il reste une quarantaine d�associations alors qu�elle se comptait par centaines. Nous comprenons donc parfaitement les tentatives de r�sistance... Et l� nous devons dire que l�avenir proche confirmera tout ceci. Infrastructures culturelles : A ce propos, et encore une fois l�auteur de l�article aurait pu avoir toutes les informations s�il avait pris la peine de contacter nos services ne serait-ce que par t�l�phone, comme le font ses confr�res d�une mani�re presque quotidienne. Nous saisissons cette opportunit� pour pr�ciser que les pouvoirs publics ont d�cid� un programme d�investissement tr�s important pour notre wilaya, et cela fera l�objet d�une conf�rence de presse. Pour terminer, monsieur, je tiens � vous dire avec un profond sentiment d�estime et de respect que personne ne d�tient le monopole de l�histoire de Blida, de son patrimoine, et encore moins de ses hommes de culture. Mais il y a une v�rit� que tout le monde atteste : Blida fait partie des plus importantes �coles du patrimoine national, et nous ferons en sorte qu�elle reprenne sa v�ritable place. L�opportunisme lui a caus� beaucoup de tort. M. Semmadi Mohamed-La�d, directeur de la culture Wilaya de Blida R�PONSE � LA MISE AU POINT Faisant suite � la mise au point du directeur de la culture de la wilaya de Blida, nous nous permettons d�apporter quelques pr�cisions sur notre article paru dans l��dition du 4 avril 2010 et intitul� �Le mois du patrimoine ne sera pas c�l�br�. Le contenu de cette mise au point atteste de la non-compr�hension du v�ritable sens de l�article, car nous avions �t� clairs dans nos propos lorsque nous avions �crit, dans le chapeau de l�article, que Blida ne pourra, � l�inverse des autres wilayas du pays, c�l�brer le Mois du patrimoine au sens v�ritable du mot. Et toute la subtilit� de la port� syllogistique est dans la formule : �sens v�ritable du mot�, car les vestiges pouvant glorifier la ville des Roses, il s�agit du chef-lieu de wilaya, n�ont pas �t� estim�s � leur vraie valeur. Donc, nous n�avions aucunement l�intention de pol�miquer sur la c�l�bration ou non du Mois du patrimoine dont le directeur de la culture vient de nous inviter pour sa couverture. Nous estimons que l� il n�y a aucune d�sinformation mais plut�t un �chafaudage intellectuel qui invite � la r�flexion sachant qu�� Blida, pour ne citer que ce cas, un hammam d�une tr�s grande valeur arch�ologique et historique, puisque datant d�avant la colonisation fran�aise, avait �t� d�moli scandaleusement sans que personne ne l�ve le petit doigt. Et les exemples sont l�gion. Concernant la non-remise des doubles de contrats de prestation culturelle aux artistes participants dans le cadre des �changes entre wilayas, nous tenons � pr�ciser que nous sommes formels l�-dessus. De fait, le pourquoi de cette non-remise s�impose de lui-m�me. Et l� encore, nous n�avions � aucun moment utilis� le vocable �malversation�. C�est le directeur de la culture qui l�emploie dans son �crit et il est libre de le penser quand bien m�me nous �vitons le style d�tourn�. C��tait pour dresser un �tat des lieux sur la d�cadence culturelle � Blida. Et l� nous ajouteront que non seulement les prestataires de services artistiques ne re�oivent pas les doubles des contrats de prestation mais ont �t� pay�s, toute honte bue, dans la rue par le pr�sident de l�association chez qui le budget de fonctionnement des �changes culturels entre wilayas est vers�. Et nous affirmons que beaucoup de personnes en sont t�moins dont nous-m�mes. La valeur culturelle pour ne pas dire humaine est-elle tomb�e aussi bas que �a ? Tout ceci a fait r�agir des artistes blid�ens dont certains l�ont signifi� ouvertement au directeur de la culture. �Vous nous avez d��u, Monsieur le directeur�, comme ils le lui avaient exprim� dans son bureau. Et c�est parmi ces m�mes artistes que certains sont all�s d�noncer � M. Lardjane, responsable au niveau du minist�re de la culture, la d�cr�pitude culturelle � Blida. A ce sujet, nous aurions aim� lire un commentaire. Mais le directeur de la culture a pr�f�r� faire l�impasse � ce propos et c�est son droit le plus absolu. Sur une autre volet et au stade o� nous en sommes, nous voudrions profiter de l�opportunit� de cette contre-mise au point pour nous interroger, encore une fois, sur le pourquoi de la non-inqui�tude d�un agent de la direction de la culture de Blida, qui a d�tourn� des livres offerts � cette direction par le minist�re de tutelle, lesquels livres avaient �t� publi�s dans le cadre d��Alger, capitale de la culture arabe�. En effet, c�est un libraire � qui ces livres ont �t� propos�s pour la vente, qui a, par honn�tet�, d�nonc� ce fait � la directrice de cabinet du ministre de la culture tout en joignant � son courrier la liste d�inventaire de tous les ouvrages qui ont �t� laiss�s dans sa librairie et dont nous d�tenons une copie. Cette derni�re avait envoy�, en date du lundi 2 mars 2009, un enqu�teur du nom de Yasser Arafet qui a confirm� les faits. Ayant eu vent de cette d�nonciation, le directeur de la culture, accompagn� du pr�sident de l�association, que nous avions cit� plus haut, est venu illico presto � la librairie. Ce jour, nous y �tions pr�sents et le directeur de la culture nous avait m�me salu�s. Nous refusons de faire dans les insinuations mais nous sommes, cependant, dans notre droit de nous interroger sur le pourquoi du laxisme du directeur de la culture � l�endroit de son agent alors que l�affaire est des plus graves.