«Qui veut du mal aux élèves du lycée Boukabous Ahmed de Chabet El Ameur ?» s'interrogent des parents d'élèves rencontrés récemment devant l'établissement scolaire de leur progéniture. Ami Rabah nous dira qu'une décision de déconstruction du dit établissement du fait des affaissements de terrain qui menacent 12 classes a été prise en 2011 par les services compétents, notamment le CTC. «Suite à l'effondrement du bloc abritant l'administration et les sanitaires, le CTC avait établi une décision de non-conformité des immeubles en question et leur destruction afin d'éviter le danger qui planait sur les élèves et les employés de lycée», nous dira encore notre interlocuteur, qui ajoute que le bloc administratif et les sanitaires ont été détruits alors que les 12 classes ne l'ont pas été malgré le danger qui pesait sur les élèves. Et depuis, la situation ne cesse de se dégrader, notamment en période hivernale. La commission dépêchée par le wali aurait décidé la destruction de lycée et la mise en place de chalets pour permettre aux élèves de poursuivre leurs études, particulièrement les classes d'examen, le bac notamment. L'établissement a été construit vers la fin des années 80 sur une décision hâtive sans aucune étude géologique. L'essentiel alors était de scolariser les centaines de lycéens qui se rendaient jusqu'à Bordj Ménaiel pour étudier. De même, la décision de construire un nouveau lycée en 2013 n'était pas une solution idoine car même le terrain sur lequel il est réalisé est glissant. Les glissements de terrain menacent par ailleurs plusieurs parties de la ville, notamment du nord-ouest, où depuis trois ans, des habitants des 65 logts n'ont pas rejoint leurs habitations suite à un affaissement de terrain qui s'est produit et menace leur bâtiment. D'ailleurs, le premier choix de terrain devant abriter la bibliothèque communale a été refusé par le bureau d'études en raison d'affaissements de terrain et de la nature géologique de la terre. Un programme de 80 logements LPA traîne depuis deux ans et le projet d'une piscine, également ajourné en raison de ces glissements de terrain.