Déclenchée au lendemain de la reconnaissance par le président américain d'El Qods colonisé capitale d'Israël, l'intifada en Palestine ne s'essouffle pas une semaine après l'éclatement de la colère populaire contre ce crime. Aujourd'hui, ça sera une semaine que l'intifada est déclenchée en Palestine. Hier, les Palestiniens se sont confrontés aux militaires d'Israël. Des témoins oculaires ont rapporté qu'un certain nombre de jeunes Palestiniens avaient fermé en jetant des pierres et en brûlant des pneus sur l'avenue principale du passage-nord de Bethléem. Les témoins ont ajouté : «Les jeunes ont lancé des pierres et des pétards sur les soldats de l'armée d'Israël. Les forces d'occupation ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc». Les jeunes ont attaqué les soldats de l'armée d'Israël avec des pierres et des pétards et les forces d'occupation ont riposté en leur lançant des gaz lacrymogènes et en tirant des balles en caoutchouc. Lors des affrontements d'hier avec les forces d'occupation, 166 Palestiniens ont été blessés dans des zones éparses de Ghaza et de la Cisjordanie, note la presse. Au lendemain de la reconnaissance par le président américain d'El Qods colonisé capitale d'Israël, le nombre de martyrs et de blessés dans toutes les parties des territoires palestiniens occupés depuis 1967 est de 4 morts dans la bande de Gaza et de 1 778 blessés, dont 1 396 étaient de Cisjordanie occupée et notamment de Qods. Parmi ces derniers, 33 ont été pris pour cible avec des balles réelles et 323 autres avec des cartouches de chevrotine, note un ministre palestinien. Hier, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé Washington d'être responsable des affrontements en Palestine. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié Israël «d'Etat terroriste» et les américains de «complices de ce crime». «Je n'ai pas de leçons de morale à recevoir d'un dirigeant qui bombarde des villages kurdes en Turquie, emprisonne des journalistes, aide l'Iran à contourner les sanctions internationales et aide des terroristes à tuer des innocents, notamment à Gaza», a noté le premier ministre Benjamin Netanyahu, dimanche, après son entretien avec le président français Emmanuel Macron à Paris. Le président turc a réagi dans la matinée: «La Palestine est une victime innocente. Nous ne laisserons pas El Qods à la merci d'un pays qui tue des enfants. Israël est un Etat terroriste, oui, terroriste! Occuper et tuer: c'est tout ce qu'ils savent faire. Ils n'ont pas d'autres valeurs!», a-t-il dit. La reconnaissance par le président américain d'El Qods colonisé capitale d'Israël est dénoncée par la communauté mondiale. L'Europe, l'ONU, la Ligue Arabe et la communauté mondiale ont dénoncé le crime perpétré par le président américain consistant à reconnaître, illégalement, El Qods colonisé capitale d'Israël. Le Parlement de la Jordanie a approuvé une proposition de réexaminer l'accord de paix engageant ce pays et Israël, au lendemain de la reconnaissance par le président américain d'El Qods colonisé capitale d'Israël, a noté l'agence de presse étatique Petra. Les pays de l'organisation de la coopération islamique se réuniront, demain, en Turquie pour discuter d'El Qods. Le Hamas annonce la troisième intifada Le mouvement islamiste Hamas a annoncé, hier, le début de la Troisième intifada en réaction à la décision du Président US Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. Le mouvement islamiste Hamas a annoncé, mardi, le début de la Troisième intifada (soulèvement) en réaction à la décision du Président américain Donald Trump de reconnaître El Qods colonisé comme capitale d'Israël. «Nous avons annoncé le début de la Troisième intifada pour que les protestations continuent et pour exercer des pressions sur les Etats-Unis en vue qu'ils renoncent à leur décision. Des actions de protestation s'intensifient dans la bande de Gaza dans le cadre de l'intifada. C'est la troisième intifada», a indiqué le porte-parole du mouvement Abdullatif al-Kanu. Selon lui, le Hamas s'attend à la poursuite du "Jour de colère" contre la reconnaissance d' El Qods occupé comme capitale d'Israël. Le président Donald Trump a annoncé, le 6 décembre, que les Etats-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d'Israël et que l'ambassade américaine y serait transférée de Tel Aviv. L'initiative a provoqué la colère dans de nombreux pays, en Indonésie, dans le monde arabe, ainsi que des émeutes dans les territoires palestiniens. Le groupe islamiste Hamas, qui contrôle le bande de Ghaza, a appelé le 7 décembre à une nouvelle intifada (soulèvement). Des heurts entre manifestants et forces de sécurité israéliennes ont fait au moins 1 100 blessés et au moins deux morts en Cisjordanie et à la frontière entre Israël et la bande de Ghaza. À l'instar des manifestations qui ont embrasé le Proche-Orient, des habitants de capitales européennes, dont Berlin et Paris, sont descendus dans les rues la semaine dernière pour manifester contre la décision de Donald Trump. En Afrique, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté au Maroc en signe de soutien à la Palestine et contre la décision du Président américain au sujet d'El Qods.