La Banque africaine de développement (BAD) va lever jusqu'à 8 milliards de dollars sur les marchés de capitaux en 2018, a indiqué cette institution financière sur son site web. Notée «triple A» par les agences internationales de notation les plus réputées (Fitch, Moody's et Standard & Poor's), la Banque dispose d'une gamme d'instruments financiers lui permettant de procéder facilement à des émissions libellées en dollars américains (EU), en euros, en livres sterling et en dollars australiens, explique la même source. Au cours des cinq dernières années, la Banque africaine de développement a porté une attention toute particulière sur les investissements à forte responsabilité sociétale et environnementale, notamment à travers l'émission d'obligations vertes qui a forgé sa réputation dans ce domaine, affirme l'Institution financière. Dans ce cadre, le vice-présidente par intérim en charge des finances et de la trésorerie à la Banque, Hassatou N'Sele, a assuré que la BAD avait accru sa visibilité sur les marchés des capitaux et va continuer à lever des fonds auprès des investisseurs du monde entier dans le but de fournir à ses clients des ressources compétitives. Elle a lancé en novembre dernier un programme d'obligations sociales axé sur les vrais défis de développement que l'Afrique doit relever, note la BAD. A la faveur de la mise en œuvre de ses cinq priorités stratégiques dites High 5, la Banque a lancé des obligations thématiques dédiées aux piliers : améliorer la qualité de vie des populations en Afrique, industrialiser l'Afrique, éclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie. La BAD continuera d'explorer les perspectives d'émissions obligataires en devises africaines afin de faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale et de promouvoir le développement des marchés obligataires locaux en Afrique.