Le Premier ministre de la République Arabe Sahraouie Démocratique (R.A.S.D), M. Abdelkader Omar Taleb, a réitéré, dimanche, la détermination du peuple sahraoui à "intensifier sa lutte pour arracher ses droits spoliés". Dans son allocution de clôture, lue en son nom par la ministre sahraouie de l'Education et de l'Enseignement, Mme Meriem Salek Hamada, à l'occasion de la clôture de l'université d'été de formation des cadres sahraouis à Boumerdes, M. Omar Taleb a déclaré que le peuple sahraoui "poursuivra sa lutte jusqu'au recouvrement de sa liberté et son indépendance". "La persistance de l'occupation de nos terres et la faiblesse de la pression internationale sur l'agresseur, tel est le défi auquel fait face le peuple sahraoui", a-t-il relevé en prônant la nécessité de "déployer plus d'efforts pour mener le processus de paix à son terme". Dans ce contexte, le Premier ministre sahraoui a renouvelé la disponibilité du Front Polisario à "poursuivre la coopération avec M. Christopher Ross", tout en œuvrant, a-t-il dit, à "l'accélération de l'application des décisions du Conseil de sécurité, et au renforcement des efforts de décolonisation entrepris par l'ONU pour l'organisation d'un référendum juste et honnête". Dans son message, M. Omar Taleb a demandé à l'ONU "d'assumer entièrement ses responsabilités, en procédant, d'urgence, à la mise en place d'un dispositif pour la protection et le contrôle du respect des droits de l'Homme dans les territoires occupés, devant être ouverts aux observateurs internationaux, pour connaître la réalité du peuple sahraoui". La quatrième édition de l'université d'été de formation des cadres sahraouis, déclinée sous le signe "L'Etat Sahraoui indépendant est la solution", a regroupé, pendant une quinzaine de jours à Boumerdes, quelque 400 représentants de l'Etat sahraoui, en plus d'invités nationaux et étrangers, ainsi que des représentants des missions diplomatiques accréditées à Alger. Plusieurs conférences ont été présentées, traitant des thèmes liés notamment à la cause sahraouie et son droit à l'autodétermination, au pillage des ressources naturelles de la RASD et la situation des droits de l'Homme en territoires sahraouis occupés.