Le portier et capitaine de l'EN, Abdellah Benmenni, se montre confiant. «On est conscient que cette CAN sera très délicate, surtout qu'elle aura lieu dans un pays subsaharien. On est prêt malgré tout. On est une petite famille et on va tout donner pour honorer l'histoire du handball algérien. Un mois et demi, c'est insuffisant pour préparer une CAN, mais on est au point physiquement et mentalement, c'est le plus important», dira le gardien de but du GSP, qui a apporté son témoignage sur l'affaire Rahim. «Pas d'accrochage entre Rahim et les entraîneurs nationaux» «J'étais présent durant l'entrevue entre les entraîneurs nationaux et Rahim qui a demandé ma présence en ma qualité de capitaine de l'EN sans me dire pourquoi. J'étais surpris par sa décision de rentrer en France. ça m'a paru un bizarre, car ses raisons ne sont pas convaincantes. Le dossier est clos et il ne faut trop s'attarder sur ce sujet. L'EN ne s'arrête pas sans lui. Il faut tourner la page. On a beaucoup de joueurs talentueux. Je tiens à témoigner et à dire qu'il n'y a pas eu d'accrochage entre Rahim et les entraîneurs nationaux», a raconté Benmenni, avant de révéler que la FAHB n'a pas abordé le problème des primes avec les joueurs de l'EN avant cette CAN 2018. «La FAHB ne nous a promis aucune prime» «La FAHB ne nous a rien promis. C'est notre boulot et il y a des pères de famille parmi nous, c'est normal qu'on attende des primes. On a touché le fond en matière de prise en charge. L'EN est laissée à l'abandon et lésée. On veut bien que la situation change. Le handball est la seconde discipline en Algérie et on veut une meilleure prise en charge. Ce n'est pas normal que l'EN ne trouve pas un hôtel pour passer une nuitée et une salle propre pour s'entraîner en pleine préparation pour la CAN», tonne le capitaine des Verts.