Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a exposé, hier à Davos (Suisse), l'expérience algérienne dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, de la déradicalisation et de la promotion des valeurs du vivre-ensemble, de tolérance et de réconciliation. Dans le cadre de sa participation aux travaux du Forum économique mondial de Davos en qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, M. Messahel a pris part, en tant que panéliste, à une session consacrée à la situation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où il est longuement revenu sur l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme. Abordant la thématique centrale de la rencontre, le ministre a indiqué que l'Algérie, «qui fait face à de nombreux défis découlant de la situation prévalant dans son environnement géopolitique, a réussi à surmonter ces difficultés en raison notamment de l'expérience acquise dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent». Messahel a, en outre, mis en avant «la contribution de notre pays à la stabilisation de son voisinage immédiat en optant pour les voies pacifiques du dialogue, de la concertation et de la négociation». Détaillant le contenu de la démarche globale de l'Algérie initiée par le Président Bouteflika, M. Messahel a précisé que cette démarche «s'est appuyée notamment sur la politique de concorde civile et de réconciliation nationale qui a réuni à nouveau tous les enfants du pays autour d'un seul agenda, celui de la construction d'une Algérie moderne, démocratique, républicaine et respectueuse des droits de l'homme et des libertés fondamentales, ainsi que la mise en place d'institutions et de normes fondées sur la réconciliation et l'appropriation de ce fait de l'histoire nationale et de son identité».