L'entraîneur de la Real Sociedad Jagoba Arrasate a déclaré mardi que son équipe allait continuer à jouer son jeu lors du barrage retour de la Ligue des champions mercredi, sans céder à l'"euphorie" ni calculer après sa victoire à Lyon à l'aller (2-0). "Dans le groupe, il n'y a pas eu d'euphorie. Même si on a gagné 2-0 là-bas, dès que le match a été terminé nous étions contents mais en même temps prudents", a expliqué le technicien en conférence de presse. "On sait qu'on a une rente de deux buts, qui est importante, mais on sait aussi qu'on a un deuxième match demain (mercredi). A l'aller on a réussi à ne pas minimiser Lyon et il faut faire pareil au retour. Lyon a suffisamment de potentiel pour renverser le score", a poursuivi Arrasate. La Real déploie depuis le début de saison (deux victoires et un nul toutes compétitions confondues) le même jeu vif et à une touche de balle qui lui a permis de s'affirmer la saison dernière comme la révélation du Championnat d'Espagne. Avec le Français Antoine Griezmann, de retour dans le groupe après une contusion à l'épaule, et le Mexicain Carlos Vela, homme en forme avec deux buts et deux passes décisives en trois matches, le club basque devrait garder la même philosophie de jeu offensive mercredi au stade Anoeta à Saint-Sébastien. "Si on commence à penser au résultat du match aller, à spéculer, ce sera déjà une manière de se tromper. Notre équipe est à l'aise comme ça, en gardant le ballon, en jouant dans le camp adverse. Si on fait les choses bien, on se qualifiera, mais on sait aussi que si on les fait mal, on a l'avantage de pouvoir jouer aussi un peu avec ce résultat (du match aller, ndlr)", a jugé Arrasate. Pour le milieu basque David Zurutuza, il faudra garder ce genre d'arrière-pensées uniquement pour les dernières minutes. "On ne sait pas jouer la défense, on fait notre jeu, le mieux possible, mais notre jeu n'est pas de spéculer. On joue toujours pour gagner les matches, a-t-il dit. On a 2-0 comme résultat, à la fin peut-être qu'il faudra jouer à spéculer, mais au début non, on ne pourra pas."