Les prix du pétrole se sont maintenus, hier, en cours d'échanges européens après avoir atteint des sommets la semaine précédente. Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 70,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 48 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 14 cents à 66,00 dollars. Alors que les prix ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis décembre 2014 jeudi, les marchés commençaient la semaine au pas. Le Brent est particulièrement touché par la reprise du dollar, étant donné que les prix du pétrole sont fixés en dollars. Lorsque le billet vert s'est affaibli la semaine dernière, cela a poussé les investisseurs utilisant d'autres devises à acheter, et les prix ont atteint jeudi leur plus haut depuis décembre 2014. Mais le dollar s'est repris avec des propos du président américain Donald Trump prônant un dollar fort. Cela explique la faiblesse des prix du baril, même s'ils restent «proches de leurs plus hauts en trois ans», a rappelé Michael van Dulken. Cependant, le dollar américain ne peut pas influer durablement sur les prix du pétrole. L'accord Opep et non Opep a eu des effets sur le marché en réduisant les excédents enregistrés jusque-là, et les organisations internationales, comme la Banque mondiale et la Coface, prévoient une reprise de l'économie mondiale en 2018. Ce qui va induire une hausse de la consommation du brut. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix autres producteurs se sont engagés à limiter leurs extractions jusqu'à fin 2018.