Plus de 70 cas atteints de différents types de cancer, sont reçus quotidiennement au niveau des services du Centre de lutte contre le cancer (CLCC) de Sidi Bel-Abbés, depuis son ouverture en septembre dernier. Le cancer, cette maladie dangereuse se développe et progresse rapidement, car elle est devenue parmi les premières causes de mortalité en Algérie. Selon le professeur et médecin chef d'oncologie madame Brixi Reguig, le cancer le plus fréquent chez les femmes est le cancer du sein et de l'utérus, suivis du cancer du poumon et celui de la prostate, qui arrivent en tête des cancers les plus fréquemment diagnostiqués chez les hommes. Les deux tiers des personnes admis quotidiennement sont sous traitement, alors que le reste représente soit des nouveaux cas, où des sujets admis pour des consultations. Selon la spécialiste, les femmes sont les plus motivées à se faire diagnostiquer comparativement aux hommes, et grâce au traitement assuré aux malades notamment ceux qui viennent en phase de dépistage, qui puissent être sauvés. Depuis septembre dernier, le service de radiothérapie du CLCC a reçu 923 dossiers, dont 392 dossiers de malades staffés. Quelques 269 consultations en radiothérapie ont été assurées aux malades, ainsi que 130 cas ont été traités dont 10 en urgence. Le CLCC a pris en charge 696 malades traités par le service d'oncologie depuis le début de ce mois de janvier, sachant que 21 nouveaux cas de tout type de cancer, ont été enregistrés cette année. Le but du programme national de lutte contre le cancer, qui vise la prévention, le dépistage, le diagnostic précoce, et le traitement efficace pour lutter contre le cancer, est de réduire la morbidité et la mortalité par le cancer et l'amélioration de la qualité de vie des malades pendant et après le traitement, sachant que les spécialistes estiment que le dépistage reste le seul moyen d'éviter la chirurgie et mutiler une partie du corps, comme il est le cas du cancer du sein «on aura des techniques moins agressives en chirurgie si on arrive à enlever uniquement la tumeur sans toucher à l'organe» estiment les spécialistes.