Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, écarte tous les doutes sur la capacité de l'Algérie à organiser les Jeux Africains de la Jeunesse, prévus à Alger du 18 au 28 juillet 2018, et sur la réussite de cet événement qualificatif aux Jeux Olympiques de la Jeunesse qu'abritera Buenos Aires (Argentine) l'été prochain. «Qu'on cesse de douter de la capacité de notre pays à organiser ces Jeux Africains de la Jeunesse. Je dis à ces mauvaises langues que l'Algérie sera au rendez-vous en juillet prochain. On aborde déjà la dernière ligne droite dans les préparatifs de ces Jeux. On va converger tous les efforts et mettre tous les moyens pour la réussite de cet événement, mais aussi pour une participation qualitative de nos jeunes sportifs. On vise la première place au classement des médailles. Ces Jeux constituent une étape importante dans la préparation de l'élite de demain, qui représentera notre sport aux prochains Jeux Olympiques 2020 de Tokyo. Les dernières compétitions continentales et mondiales organisées chez nous ont connu un grand succès et ce sera également le cas pour ces Jeux Africains», a affirmé El-Hadi Ould Ali, lors de la rencontre de coordination, tenue hier matin à la salle des conférences de l'OCO Mohamed Boudiaf, avec les présidents, les secrétaires généraux et les DTN de l'ensemble des fédérations sportives nationales, dans le cadre des préparatifs de ces Jeux Africains. «L'objectif de cette rencontre est d'établir le programme de préparation des athlètes qui seront engagés dans ces Jeux, de fixer les choix des sites de compétition et d'entraînement, mais aussi les règlements techniques de toutes les épreuves», a indiqué le patron du MJS, qui a annoncé que 31 spécialités sont retenues, dont 4 d'exhibition, et que 2500 sportifs âgés de 14 à 18 ans seront présents, dont 130 Algériens, tout en rappelant qu'une enveloppe de 7,8 milliards DA est dégagée pour la préparation de nos athlètes et pour la mise à niveau des infrastructures sportives et d'hébergement. «Je suis surpris par les déclarations d'Addadi et de Kerbadj» Le premier responsable du sport algérien a répliqué, par ailleurs, aux affirmations du président du Conseil international des Jeux Méditerranéens, Amar Addadi, qui a affiché son mécontentement sur le retard pris dans l'installation du comité d'organisation des Jeux Méditerranéens 2021 d'Oran. «Franchement, je suis surpris par les dernières déclarations d'Amar Addadi que je respecte énormément. Je préside moi-même le comité national d'organisation des JM d'Oran et j'ai fait plusieurs visites d'inspection au nouveau stade d'Oran et aux autres infrastructures qui abriteront ces jeux. Après les Jeux Africains, on va s'attaquer aux volets techniques et administratifs dans la préparation des JM 2021. Il était plus judicieux pour M. Addadi de parler des JM 2018 de Tarragone en Espagne. Les JM 2021 d'Oran sont encore loin et l'Algérie sera au rendez-vous. Notre pays ne demandera pas le report de ces jeux. M. Addadi a déclaré aussi qu'il n'a pas d'interlocuteur en Algérie, alors que les portes du MJS et de la Wilaya d'Oran lui sont toujours grandes ouvertes. Moi, je suis accessible d'une manière permanente. Idem pour le Wali d'Oran, qui est vice-président du comité national d'organisation de ces JM. Il a deux interlocuteurs et il est toujours le bienvenu», a expliqué El-Hadi Ould Ali, qui a répliqué également à la dernière sortie médiatique du président sortant de la Ligue de Football Professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj. «Je respecte beaucoup M. Kerbadj et s'il y a des contacts et des échanges entre lui et moi, il n'a nullement à les divulguer, à les rendre publique. En ce qui concerne la LFP, je pense qu'elle agit sur délégation de la FAF et sur la base d'une convention entre les deux instances, une convention qui peut être rompue en cas de dysfonctionnements. La loi permet au MJS d'installer des directoires au niveau des fédérations en cas de dysfonctionnements, comme cela a été fait à la Fédération de karaté, mais pas au niveau des ligues. Toutes ces déclarations et ces polémiques stériles sont regrettables. Le sport national a besoin plus que jamais de sérénité et de cohésion», a conclu le patron du MJS.