Le président de l'Association de protection et d'orientation du consommateur (Apoce), Mustapha Zebdi, a appelé les consommateurs à ne pas verser une somme d'argent ou une avance avant la réception du produit présenté via les pages des réseaux sociaux de vente et d'achat et qui s'avèrent être des pages fictives. Dans une déclaration à l'APS en marge de la Journée d'étude organisée par la Direction du commerce de la wilaya d'Alger sur «Les marchés numériques en Algérie», à l'occasion de la Journée mondiale des droits du consommateur, coïncidant avec le 15 mars de chaque année, M. Zebdi a affirmé que le citoyens sont appelés à ne pas payer une somme d'argent ou une avance avant la réception du produit objet de la commande par le client et qui est acquis via des pages de réseaux sociaux et qui s'avèrent être des pages fictives et que le produit n'est pas conforme à la demande du client. Il a ajouté que l'Apoce a reçu plusieurs plaintes émanant de victimes de ces pages qui, parfois, se font passer pour des entreprises commerciales de marques connues, alors que d'autres acheminent au client des produits différent de ceux consultés à distance. Plusieurs citoyens, poursuit l'interlocuteur, se sont plaints des longs délais de livraison qui peuvent atteindre deux, voire trois mois, contrairement à ce qui a été annoncé au consommateur avant la finalisation de l'opération de vente. Il a, à ce propos, indiqué que le droit de remboursement n'est pas effectif actuellement en la matière, d'où son appel à «faire preuve de vigilance vis-à-vis de ces transactions et ce, dans l'attende de remédier à cette situation à travers un arsenal juridique protégeant ses droits en tant que consommateur». La Journée d'étude organisée par la Direction du Commerce de la wilaya d'Alger dans le cadre de la Semaine nationale de la qualité, lancée par le ministère du Commerce à travers l'ensemble des wilayas du pays du 12 au 18 mars, a connu la présentation de plusieurs communications, où il a été question de la réalité du e-commerce en Algérie et des lois qui le réglementent. Les participants à cette journée d'étude, notamment, des organisations de protection du consommateur, ont soulevé plusieurs préoccupations portant essentiellement sur la protection du consommateur contre toutes les formes d'exploitation commises par le commerçant électronique.