Le bilan élaboré par le parti du FLN, sur les réalisations accomplies depuis 1999 a été achevé et sera prochainement soumis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président du parti. Ce même document comportant des rapports et des recommandations à base des informations rassemblées dans chaque ville du pays, sera soumis le mois prochain, aux membres du Comité central du parti, puis aux militants du parti et au peuple en 2019. Djamel Ould Abbès, secrétaire général du FLN, a relevé, hier, à Alger, lors de l'installation de la commission d'élaboration du bilan des réalisations de Bouteflika, qu'il s'agira d'une feuille de route en prévision de 2019. Saluant les réalisations du Président au cours de ses mandats, en particulier les trois amendements de la Constitution qui ont eu lieu en 2002, 2008 et 2016, le SG du FLN a rappelé les acquis des différentes franges de la société depuis 1999, à commencer par le volet sécuritaire, dont l'Algérie est sortie «victorieuse» du terrorisme et le processus de Réconciliation nationale. «Le Président a organisé le référendum sur la concorde civile qui a ouvert la voie au retour de la paix et de la stabilité», a-t-il dit, relevant les prouesses réalisées sur le plan économique et social. «A son arrivée au pouvoir, nous étions au bord de la faillite. Les caisses étaient vides, le taux du chômage s'élevait à 32% et les dettes extérieures estimées à 32 milliards de dollars», a fait observer Ould Abbès. «L'Algérie n'avait reçu aucune aide financière de la part des pays arabes durant la crise politique et financière des années 1990. Certains nous ont prêté et nous nous sommes acquittés de nos dettes», a-t-il noté. Selon lui, le FLN à sa tête le président de la République, ont toujours été à l'avant-garde, lorsqu'il s'agissait de la destinée de l'Algérie. «Le FLN incarne la légitimité historique et révolutionnaire avant de passer à l'édification du pays et qu'il est la mémoire du peuple. Le parti du FLN détient la légitimité historique», a-t-il remarqué. Refusant toujours de parler d'un 5e mandat pour le Président Bouteflika, Ould Abbès a considéré que «l'ambition est légitime pour tous» et que le FLN détient «une base populaire», constituant «la mémoire du peuple algérien». Interrogé sur le futur candidat du FLN pour les prochaines présidentielles, le SG du FLN a souligné qu'il «est encore tôt pour en parler» avant d'ajouter que «14 mois nous sépare des cette échéance». «Abdelaziz Bouteflika est le président du parti. Pour 2019, la décision est entre ses mains. C'est lui le président du parti par moi», a-t-il indiqué. Djamel Ould Abbes a fait, encore une fois, l'éloge des réalisations du président Bouteflika et de son bilan depuis son élection en 1999, en énumérant une liste de ces réalisations à tous les niveaux. Il cite entre autres, le rétablissement de la paix et de sécurité à la faveur de la politique de la concorde civile et de la réconciliation nationale. «Grace à sa sagesse, le Président a pu mettre un terme à la fitna que connaissait le pays durant la décennie noire. Le terrorisme a détruit écoles et infrastructures. Les journalistes et les enseignants ont eux aussi, subis les affres du terrorisme», a-t-il observé. Il a cité notamment, la prise en charge des victimes du terrorisme ainsi que des 6000 terroristes qui ont déposé les armes dans le cadre de la réconciliation. Sur le plan économique, Ould Abbes a rappelé le remboursement anticipé de la dette extérieure du pays outre les accomplissements dans les domaines de la santé, de l'éducation, du logement et autres. «L'Algérie a dépensé plus de 1000 milliards, en 20 ans» S'adressant à l'intention des parties qui se sont interrogées sur la question des 1000 milliards de dollars, le Secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes a répondu qu'il faut aller le demander aux ministres. Lors de l'installation hier, à Alger, de la commission chargée d'élaboration du bilan des réalisations de Bouteflika, le SG du FLN a estimé utile d'indiquer que l'Algérie a dépensé plus de 1000 milliards, en 20 ans. «On parle de 1000 milliards de dollars. Selon les chiffres que nous avons, nous avons dépensé plus de 1000 milliards de dollars dans ce qui a été réalisé, en 20 années, en matière de réalisations infrastructurelles», a-t-il affirmé.