Les phrases de continuité sont quasi-permanentes dans le discours du FLN, parce que la force de l'idéologie reste intacte et que le Parti veut conserver son statut de première force politique du pays à tous les échelons. C'est dans cet esprit politique que le FLN a sollicité, samedi, par la voix de son SG, Djamel Ould Abbès, le Président Abdelaziz Bouteflika, président du FLN à se présenter à la présidentielle de 2019, afin de " poursuivre son œuvre ", précisant toutefois que le " dernier mot lui revient ". Aujourd'hui, le SG du FLN qui parle au nom d'une composante humaine de 700 000 militants et militantes, complète cette invitation à M. Abdelaziz Bouteflika à être de la course en 2019 en rappelant des traits propres aux acquis de l'Algérie sous le règne du Président Abdelaziz Bouteflika depuis 1999 et ce, dans un souci politique qui unit et uniformise le renouveau national initié par le président de la République. Au nom de tous les militants du parti du FLN, au nombre de 700 000, et au nom de ses partisans et ses sympathisants, je m'engage en tant que SG à transmettre au président de la République les souhaits et le désir des militants de le voir poursuivre son œuvre, en tant que président de la République ", a indiqué samedi M. Ould Abbès lors de la réunion de l'instance de coordination, affirmant que " le dernier mot revient au Président qui, nous espérons accédera à la démarche du peuple ". Pour les militants et les cadres du FLN, l'œuvre de reconstruction nationale engagée par le Président Abdelaziz Bouteflika depuis 1999, parce qu'expression authentique des aspirations populaires, a pu en l'espace de deux décennies restaurer la paix dans le pays grâce à une lutte implacable contre le terrorisme, grâce à la Réconciliation nationale. Une œuvre d'ensemble qui a transformé l'Algérie en un vaste chantier aux réalisations nombreuses et indéniables. Un programme politique qui a aussi brisé l'embargo de fait imposé à l'Algérie et à faire en sorte que de nouveau, l'Algérie soit un partenaire actif, écouté et respecté sur la scène internationale. Au bout de ce parcours, le FLN a le plein droit de défendre et de faire le bilan de son Président et de l'inviter à se présenter à la présidentielle de 2019. C'est cet espoir que perçoit M. Djamel Ould Abbès en rappelant les réalisations accomplies par l'Algérie depuis l'investiture du président Abdelaziz Bouteflika depuis 1999. Aussi, le FLN salue " la politique sage et judicieuse du Président de la République pour le renforcement et la consécration de la paix et de la réconciliation nationale, la concrétisation des aspirations du peuple à travers les programmes de développement, la préservation de l'unité du pays et la consolidation de son identité nationale ". D'où son insistance à la poursuite de l'œuvre menée depuis deux décennies. Stabilité autant qu'un développement rendu efficace à travers les plans de développement sont donc des acquis à préserver, à compléter semble vouloir dire M. Ould Abbès. Oui, des acquis qui contiennent une part de vérité de doter le pays d'une économie moderne, faire face aux nombreux défis auxquels le pays est confronté tant au plan financier que social et culturel, assurer une présence active sur la scène internationale et enfin l'élargissement et l'approfondissement de l'exercice de la démocratie. Donc, le FLN conservant à l'esprit ce contexte de stabilité et de sérénité du pays, tient à le conserver, avec ce que cela entraîne de certitude pour l'avenir de la nation. La nature de l'activité organique et politique du FLN s'inscrit de fait dans la continuité des options et choix fondamentaux du programme présidentiel en cours depuis 1999 et l'élargissement des acquis qui désormais prennent appui sur une analyse et un bilan profonds et une évaluation objective des acquis de développement jusqu'ici réalisés et qui seront très certainement sa feuille de route durant la campagne électorale dans le cas où le Président Abdelaziz Bouteflika répondra à l'invitation de son parti. Défendre le bilan de son militant-Président et l'inviter à rempiler pour un autre mandat, le FLN semble vouloir dire qu'il n'est pas un parti à se couler dans une conception simple et binaire de la présidentielle de 2019. Il explique que la continuité est au-dessus de toute autre considération et qu'elle est absolument nécessaire pour ce qui est de l'intérêt supérieur, permanent, collectif de la nation. De fait, le FLN place d'ores et déjà M. Abdelaziz Bouteflika sur les hauteurs politiques et se met debout pour faire face aux surenchères déjà en phase sur l'échéance électorale de 2019, les événements en cours ont amené l'ex-parti unique à changer de stratégie. Il décide d'aller à la bataille des présidentielles parce qu'il faut bien que quelqu'un y aille, assure-t-on dans ses rangs.