Le prince d'Arabie saoudite, Mohamed ben Salmane, arrive aujourd'hui en France, pays considéré comme l'un des principaux pourvoyeurs d'armements de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, de l'Egypte, engagés avec d'autres pays arabes sunnites, avec le soutien des Etats-Unis, contre les rebelles houthis appuyés par l'Iran. Le conflit a fait 10 000 morts, er provoqué la fuite de millions de personnes. Le président Emmanuel Macron est appelé par des organisations non gouvernementales à parler aujourd'hui avec le prince héritier d'Arabie saoudite des crimes de guerre perpétrés au Yémen. Les ventes d'armes françaises à l'Arabie saoudite, soupçonnée de crimes de guerre au Yémen, sont de plus en plus critiquées malgré les propos de Paris, troisième exportateur d'armement au monde. Le député Sébastien Nadot, membre de la majorité présidentielle, réclame à présent la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les ventes d'armes françaises aux acteurs du conflit au Yémen. Le prince héritier d'Arabie saoudite est en France aujourd' hui, tandis que Plusieurs associations envisagent des recours juridiques contre Paris en expliquant que la France ne respecte pas notamment le Traité sur le commerce des armes ratifié par Paris en 2014, et selon lequel les Etats signataires ne doivent pas transférer d'armes qui puissent servir à commettre de graves atteintes aux droits humains. Le prince héritier de l'Arabie saoudite qui mène une coalition arabe accusée de crimes de guerre au Yémen, tente de faire croire que le royaume est désormais orienté vers le modernisme. Il a, dans un entretien accordé à New York Times reconnu que l'Arabie saoudite a créé le wahhabisme sur ordre de Washington. Le royaume continue à encourager l'idéologie terroriste. Le prince héritier de l'Arabie saoudite ne réussit pas à changer l'idée qu'à l'opinion publique mondiale sur la politique hostile menée par le royaume des pétrodollars, malgré des milliards de dollars dépensés. Un directeur adjoint d'Amnesty International, Philippe Bolopion, a publié un texte dans Libération, pour dire expliquer l'échec. Car derrière l'image de réformateur audacieux, soigneusement cultivée par le prince héritier saoudien, se cache une sombre réalité : celle d'un dirigeant qui d'une main de fer, en dépit de réformes de façade, a plongé son pays dans une répression accrue et qui, depuis trois ans, conduit au Yémen une intervention militaire implacable, entachée de crimes de guerre, écrit-il. L'Arabie saoudite méne une coalition arabe accusée de crimes de guerre au Yémen. La coalition méne des frapes aériennes depuis mars 2015 contre les civils du Yémen. L'ONU accuse la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite d'avoir tué des milliers de civils au Yémen. Les organisations non gouvernementales reclament l'annulation de la coopération militaire avec l'Arabie saoudite, mais certains pays, dont la France, continuent à armer l'Arabie saoudite. Le royaume a conclu des contrats d'armes de milliards de dollars avec Washington. Le président américain accorde peu d'importance au respect des droits des civils au Yémen. Le président français est, aujourd' hui, interpellé par des organisations non gouvernementales pour abandonner les contrats d'armes avec l'Arabie saoudite.