L'Iran est en état d'alerte avec la menace de Washington et certains pays occidentaux d'attaquer Damas. Le conseiller du Guide suprême de la Révolution islamique aux affaires internationales, en visite en Syrie, et le ministre syrien des Affaires étrangères ont examiné les relations stratégiques bilatérales et la façon de développer leurs relations dans tous les autres domaines. Ali Akbar Velayati, conseiller aux affaires internationales du Guide suprême de la Révolution islamique, a rencontré ce mercredi 11 avril à Damas Walid al-Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères, a rapporté Fars News. Ils se sont penchées sur les relations stratégiques irano-syriennes et les évolutions en Syrie et dans la région, après les succès obtenus par l'armée syrienne et ses alliés sur le terrain face au terrorisme, ecrit la télévision iranienne. Al-Mouallem et Velayati ont souligné la nécessité de renforcer la coordination pour les triomphes de l'armée de Damas contre le terrorisme et ses soutiens et faire face à la menace que représentent Israël, les Etats-Unis et leurs sous-fifres dans la région. Le ministre des Affaires étrangères de la Syrie a rappelé les dernières évolutions politiques que les victoires militaires de Damas contre le terrorisme ont entraînées dans le pays, et il a remercié la RII pour le soutien infaillible qu'elle a fourni à la Syrie dans divers domaines. Velayati a également souligné que l'Iran continuerait à soutenir la Syrie et son peuple et à lutter contre le terrorisme qui menace l'unité et la stabilité de la région. Le conseiller du Guide suprême de la Révolution aux affaires internationales a également déclaré que Téhéran continuerait à développer ses relations stratégiques avec la Syrie. Il a félicité l'armée de Damas pour les récentes victoires qu'elle a remportées face aux terroristes dans la Ghouta orientale. L'Iran est en état d'alerte avec la menace de Washington et certains pas occidentaux d'attaquer Damas qu'ils accusent, sans preuve, d'avoir mené une ataque à l'arme chimique à Douma. Une accusation infondée, dit la Russie qui a alerté sur les préparatifs par les terroristes d'une attaque à l'arme chimique pour l'amputer à Damas et justifier une attaque de la part de Washington et certains pays occidentaux. Le président américain et Israel sont acharnés contre l'Iran pour la participation à la lutte contre Daech aux cotés de la Russie et Damas. Il y a quelques jours, l'armée d'Israel a mené une ataque contre la base militaire t4, et tué 14 personnes, dont quatre iraniens. Les provocations faites par Washington et Israel contre les pays qui luttent contre les terroristes de Daech, Front El Nosra, Djeich El Islam et Ahrar El Cham sont une preuve de l'implication de Washington et Israel aux cotés des terroristes, note Damas. Le triomphe de damas contre les terroristes est applaudi par les pays luttant contre les terroristes, mais non apprécié par ceux qui soutiennent les terroristes. Damas n'a pas besoin de l'arme chimique contre Daech. Moscou furieux contre Israel La Russie fut le premier pays qui a attribué à Israël l'attaque contre la base aérienne syrienne T4 et le ton dur avec lequel elle a dénoncé l'attaque constitue un sérieux avertissement. Le quotidien israélien Haaretz a fait paraître, mardi, un article dont l'auteur examine les conséquences de l'attaque aérienne de l'armée israélienne contre la base T4, qui a fait plusieurs morts parmi les combattants de la Résistance, dont sept conseillers militaires iraniens. Par une série de commentaires sévères, la Russie a fait comprendre à Israël qu'elle n'avait pas l'intention de continuer à agir comme le singe qui ne voit rien et à ignorer les attaques israéliennes contre la Syrie. Moscou a non seulement été le premier à révéler qu'Israël avait attaqué la base syrienne près de Homs. Cette divulgation indique clairement que la Russie n'a pas été avertie avant l'attaque. Cela signifie que la coordination entre Israël et la Russie, qui permettait à l'armée de l'air israélienne d'opérer en Syrie, n'a pas été respectée dans cette affaire. Bien que la Russie n'ait pas réagi à cette violation flagrante par une menace formelle ou un avertissement autre que d'"exprimer sa préoccupation", il pourrait y avoir des conséquences pour la coordination militaire continue entre la Russie et Israël, qui est vitale pour ce dernier. La Russie ne s'est pas contentée de condamner l'attaque israélienne contre la Syrie. Elle est allée plus loin en critiquant la politique d'Israël dans les territoires occupés palestiniens. La Russie a déclaré que l'attitude d'Israël vis-à-vis des Palestiniens est discriminatoire et inacceptable, et qu'Israël utilisait une force disproportionnée contre les civils. Elle a, en effet, fait allusion aux attaques des militaires israéliens contre les manifestants palestiniens à Gaza. Cette réaction de la Russie indique qu'un changement majeur a eu lieu, car bien qu'elle fasse partie du Quartet des puissances mondiales, elle n'y a qu'un simple rôle d'observateur, depuis des années. De plus, elle n'intervient pas dans les négociations diplomatiques entre Israël et les Palestiniens et laisse la direction des affaires aux Etats-Unis. De manière encore plus importante, une série d'ententes politiques ont été établies entre Jérusalem et Moscou qui ont été favorablement saluées par Tel-Aviv. L'un de ces accords émanait de la déclaration extraordinaire du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, prononcée il y a un an. Lavrov avait déclaré que Moscou considérait Jérusalem-Ouest [Qods-ouest, NDLR] comme la capitale d'Israël. Il a même déclaré que le statut de Jérusalem [Qods, NDLR] devrait être déterminé lors des négociations entre Israël et les Palestiniens. Cette déclaration contredisait la position traditionnelle de la Russie selon laquelle Jérusalem [Qods, NDLR] devrait être sous le contrôle international et elle a été prononcée des mois avant la reconnaissance officielle de cette ville comme capitale d'Israël par le président Donald Trump. Alors que la déclaration de Lavrov n'empêchait pas Moscou de dénoncer la décision de Trump, la Russie a réitéré, de nouveau, sa reconnaissance de Qods-ouest, lorsque le ministère russe des Affaires étrangères a salué la position intelligente de "Jérusalem-Ouest", qui ne se laissait pas influencer par l'hystérie antirusse générée par l'affaire Skripal.