Des perturbations récurrentes gagnent de plus en plus la filière lait au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, où l'indisponibilité du lait en sachet devient de plus en plus criarde, vu le manque de cette denrée dont les quantités distribuées diminuent de plus en plus, rien qu'à voir l'état de l'offre et la demande qui s'affiche ces derniers temps. Récemment, l'APW de Tizi-Ouzou a réagi à cette crise, vu le manque qui caractérise la wilaya en matière de distribution du lait en sachet, un fait qui pénalise les consommateurs. Afin de trouver des solutions à ce problèmes, la commission santé, hygiène et protection de l'environnement au niveau de l'APW a réuni en fin de semaine dernière les directeurs de commerce et celui de l'agriculture, les unités de production; Matinale, Tifralait, Pâturage d'Algérie, Laiterie de DBK, le Président du Conseil interprofessionnel de la filiale lait ainsi que l'inspection des services vétérinaires, afin de décor tiquer les dessous de cette crise. Les membres de la commission ont mis l'accent sur la nécessité absolue d'assurer la disponibilité en quantités suffisantes du lait en sachet à travers toutes les localités de la wilaya et de prévoir un plan spécial d'approvisionnement pour le mois de ramadan. Par ailleurs, les membres de la commission ont déploré la réduction des quotas de la poudre de lait destinée aux producteurs de notre wilaya. Ceci en interpellant le directeur du commerce pour revoir le système de distribution afin de le rendre mieux organisé et équitable. Par ailleurs, les éleveurs de bovins crient à l'injustice, et affichent que les récessions de production de lait est l'apanage de la mafia de l'aliment de bétail. Pour ces éleveurs les prix ont atteint un seuil utopique, puisqu'une botte de foin revient à 1500 DA, alors que celle de paille, d'à peine 10 kg, est cédée à 1000 DA. Les éleveurs exigent que les directeurs des Chambres de l'agriculture soient élus avec le vote et l'approbation des agriculteurs, les principaux concernés dans ce secteur, appelant également les autorités du pays à accorder plus d'intérêt à l'agriculture. Tout en mettant en garde contre l'extinction de l'élevage traditionnel et le risque de tarissement du cheptel bovin laitier, beaucoup d'agriculteurs demandent la rénovation des circuits agricoles et la réorganisation des filières.