Les jeunes insoumis ou en situation contentieuse vis-à-vis du service national sont appelés à se rapprocher de l'institution militaire pour régulariser leur situation. C'est ce qu' a fait savoir, hier, le général-major Mohamed Benbicha, directeur du service national au ministère de la défense nationale MDN, lors de son passage sur les ondes de la radio Chaîne 3. M. Benbicha a affirmé qu'«un nombre important de jeunes insoumis se sont rapprochés de nous et ont régularisé leur situation. Les jeunes qui sont dans ce même cas sont appelés à passer au tribunal militaire pour présenter leurs justifications qu'elle soit sociale (cas du soutien de famille), ou médicale par la présentation d'un dossier médical ou autre». Dans tous les cas de figure, les jeunes doivent se rapprocher de l'institution militaire plutôt que de rester dans une situation contentieuse et perdront leurs droits. Concernant l'apport du service national ainsi que sa dimension stratégique en sa qualité de pilier de la citoyenneté, l'officier en charge du même département au ministère de la Défense nationale rappelle que «l'institution du service national en 1968 avait été décidée pour faire contribuer la jeunesse à la reconstruction de l'Algérie après son indépendance». Dans ce cadre, il fait à titre d'exemple mention de la contribution des premières promotions qui accomplissaient leur service national avec engouement. Ces jeunes ont participé même à la réalisation du Barrage vert ou bien encore à celle de la route Transsaharienne, en particulier dans un autre cadre ; le général-major Benbicha a affirmé que «la réduction du service national de deux à une année depuis 2014 prédispose beaucoup de jeunes, parmi lesquels nombre d'universitaires, à vouloir intégrer les rangs de l'ANP, certains parmi eux pour éventuellement bénéficier d'une formation pouvant leur permettre de trouver un emploi une fois revenus à la vie civile». Par ailleurs, il a rassuré les jeunes qui ont quitté leurs postes de travail pour aller effectuer le service national que celui-ci ne peut être une raison de perdre son poste de travail. Il précise dans ce cadre qu'«il y a une disposition de loi qui oblige l'employeur à réintégrer le jeune qui a quitté temporairement son poste de travail au bout des six mois de sa libération du service militaire. Même si le poste de travail est occupé, l'employeur doit créer un nouveau au jeune». Commentant l'organisation des Journées portes ouvertes sur le service national organisées en divers endroits du pays, il explique que ces journées consistent à informer les futurs conscrits sur les conditions de leur présence au sein de l'armée, sur l'octroi d'une éventuelle exemption ainsi que les étapes marquant leur période de casernement. Il ajoute aussi que les journées portes ouvertes sur le Service national se dérouleront du 15 au 18 avril dans 40 bureaux et 11 centres au niveau national.