Trente (30) organisations syndicales de travailleurs sur 65 ont répondu favorablement aux demandes de renseignements publiées sur le site officiel du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur la représentativité, dans le délai légal, soit le 31 mars 2018, a indiqué hier le ministère dans un communiqué. Ce constat a été établi après l'examen des dossiers de représentativité des organisations syndicales de travailleurs enregistrées, conformément aux dispositions de la loi n 90-14 du 2 juin 1990, modifiée et complétée, relative aux modalités d'exercice du droit syndical, a-t-on précisé de même source. Le ministère du Travail a rappelé que 17 sur les 30 organisations syndicales ont adhéré et ont transmis les éléments de la représentativité, selon les nouvelles formalités, en renseignant et en transmettant les informations, soit en téléchargeant le nouveau canevas d'information à partir du site officiel du ministère, ou dans le CD ROM qui leur a été transmis, parmi ces dernières, on retrouve entre autres, et comme il fallait s'y attendre, l'Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), le Syndicat National Autonome des Personnels de la l'Administration Publique (SNAPAP), de Felfoul Belkacem, le Syndicat National des Corps Communs et des Ouvriers Professionnels de l'Education Nationale (SNCCOPEN), présidé par Bahar Ali, le Syndicat National des Praticiens Spécialistes de Santé Publique (SNPSSP), présidé par Mohamed Yousfi, le Syndicat National des Praticiens de Santé Publique (SNPSP), présidé par Lyes M'rabet, le Syndicat National Algérien des Psychologues (SNAPSY), présidé par Khaled Keddad, le Syndicat Algérien des Paramédicaux (SAP), présidé par Lounes Ghachi, ou encore le Syndicat National des Magistrats (SNM), présidé par Djamel Aidouni. En revanche, treize (13) organisations syndicales ont transmis leurs dossiers, «sans respect du nouveau canevas d'information». Il s'agit, selon le ministère du Travail, des syndicats ci-après, parmi ces dernières, la quasi-totalité des syndicats autonomes du secteur de l'éducation, à l'instar de l'Union Nationale du Personnel de l'Education et de la Formation (UNPEF), du Syndicat Autonome des Travailleurs de l'Education et de la Formation (SATEF), du Syndicat National des Travailleurs de l'Education (SNTE), du Syndicat National Autonome des Professeurs de l'Enseignement Secondaire et Technique (SNAPEST) et du Conseil National Autonome du Personnel Enseignant du Secteur Ternaire de l'Education (CNAPESTE). Contrairement aux syndicats de la santé ceux de l'éducation, peuvent donc, selon l'article 37 bis de la loi 90-14, ne pas être considéré comme représentatifs. «En cas de non production des éléments permettant d'apprécier leur représentativité dans un délai qui ne saurait excéder le premier trimestre de l'année civile considérée, les organisations syndicales en défaut peuvent ne pas être considérées comme représentatives par les autorités mentionnées à l'article 10 de la présente loi ainsi que par l'employeur ou l'autorité administrative pour leurs organisations syndicales concernées au sein de l'organisme employeurs», stipule d'ailleurs le même article. Toutefois, ces syndicats peuvent faire recours en s'appuyant sur le même article. Le communiqué du ministère, précise d'ailleurs que les syndicats qui n'ont pas transmis les données demandées, selon le nouveau canevas d'information, seront considérés «non représentatifs». Enfin, les autres organisations syndicales «ne se sont pas manifestées et n'ont pas communiqué les éléments permettant d'apprécier leur représentativité», note le ministère.