L'Algérie est et sera toujours aux côtés de la Palestine. Un leitmotiv que la rue algérienne a toujours répété. De nombreux Palestiniens ont été accueillis et vivent en Algérie depuis des décennies et d'autres y sont nés. La position algérienne a de tout temps été la même. Depuis la création de l'Etat d'Israël, le 14 mai 1948, l'Algérie a toujours réitéré son soutien indéfectible à la cause palestinienne. Défendant le droit du peuple palestinien le plus élémentaire : vivre libre et indépendant. L'Algérie maintient ses positions à l'égard d'Israël et insiste auprès des instances internationales pour que le peuple palestinien recouvre ses droits et instaure son Etat indépendant. Depuis des décennies, il ne passe pas un jour sans que des Palestiniens soient tués. L'occupation israélienne a été à l'origine de l'exil de centaines de milliers de Palestiniens, appelé la Nakba, et depuis les Palestiniens exigent leur retour à leur terre, sans que cette revendication soit entendue par les instances internationales, restées sourdes face à leur sort. L'Etat sioniste mène une politique de judaïsation en Palestine occupée au vu et au su de la communauté internationale. Faisant allusion à la décision unilatérale prise par le président américain Donald Trump en décembre 2017 de reconnaître El-Qods occupée comme capitale d'Israël et de transférer son ambassade de Tel-Aviv vers cette ville sainte aujourd'hui, Abdelakader Messahel, ministre des Affaires étrangères, a indiqué récemment qu'«il est clair que toute décision qui vise à altérer la nature, le statut ou la composition démographique de la ville sainte d'EI Qods sera d'aucun effet juridique et nulle et non avenue». Dans ce sens, Abdelakader Messahel a estimé que «le plus vieux conflit dans la région, celui du déni au peuple palestinien de son droit le plus élémentaire de vivre libre et indépendant, nécessite une paix juste, globale et durable sur la base de la solution à deux Etats et conformément au droit et aux décisions légales internationales». Si l'inauguration de l'ambassade US à El-Qods occupée coïncide avec le 70e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël, elle correspond également à la commémoration par les Palestiniens de la «Nakba la Catastrophe en arabe», l'exode de centaines de milliers d'entre eux de leur terre en 1948. Aussi depuis la décision prise par Donald Trump, les Palestiniens manifestent, chaque vendredi, depuis des semaines dans la bande de Ghaza au nom du «droit au retour » sur les terres de 1948.