Pendant deux jours, les 27 et 28 juin, le Centre International des Conférences (CIC) à Alger était aux couleurs des jeunes et innovateurs. Venus de toute l'Algérie avec leurs idées, leurs concepts et leur vision, 4000 participants cherchent, par le biais des nouvelles technologies, à améliorer le quotidien des gens. Lors de la cérémonie d'ouverture qui a eu lieu mercredi dernier, le premier ministre Ahmed Ouyahia a mis en exergue les efforts consentis par l'Algérie dans la mise en place d'un environnement numérique pour tous les domaines. A cet effet, il a assuré que l'Etat est prêt à aider les investisseurs étrangers ou ceux qui font partie de la communauté algérienne établie à l'étranger de venir investir dans les projets relatifs aux nouvelles technologies. «L'Algérie est disposée à accorder à ses investisseurs les meilleurs avantages», a-t-il dit. En ce qui concerne les start-ups basées sur les nouvelles technologies de l'information, M. Ouyahia a indiqué qu'ils sont peu nombreux en Algérie, et cela, a-t-il expliqué, parce que ce domaine est nouveau pour notre pays. En outre, lors de sa visite au salon dédié aux nouvelles technologies en marge du sommet sur les villes intelligentes, le chef du gouvernement s'est arrêté au niveau du stand de la Gendarmerie nationale, où il a félicité le travail de ce corps en matière de développement technologique. Ce sommet a été également une occasion pour les responsables locaux de la capitale de s'enquérir des expériences étrangères en matière de développement et de gestion des villes intelligentes. En effet, le responsable des smart-cities au niveau de la Banque Mondiale. Hyoug Gun Wang a, pour sa part, assuré que l'émergence des villes intelligentes nécessitait le développement de partenariats de type public-privé d'une part, et l'encouragement de l'investissement privé dans tous les domaines et surtout dans les TIC d'autre part. À cette même occasion, l'expert en TIC Younes Guerrar s'est réjoui de la volonté politique affichée pour la transformation progressive d'Alger en ville intelligente, c'est-à-dire une ville utilisant massivement les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité des services urbains, en y appliquant les citoyens, les start ups et l'ensemble de la société civile. En outre, l'un des concepteurs du projet Alger, Smart ville, Riad Hartani, a exprimé son espoir de voir ce projet devenir un modèle qui fournira une base de référence pour les villes des pays émergents, que ces dernières pourront adapter à leurs différents développements économiques dans une ère de l'internet et des données pour les décennies à venir. Il y a lieu de noter que lors de ce sommet, plusieurs projets ont été lancés. Ces projets visent à apporter du numérique à chaque personne, maison et organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté.