Dix longs métrages, 14 courts métrages et 14 documentaires seront en compétition du grand prix du 11e Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), qui sera inauguré ce mercredi 25 juillet. A J-2 de l'ouverture de la manifestation, le commissaire du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), Brahim Seddiki a enfin dévoilé le programme lors d'une conférence de presse qu'il a tenue, avant-hier, à Oran. Brahim Seddiki a d'abord souligné le fait que la sélection des films en compétition «n'a pas été une mince affaire car, la commission chargée du visionnage et de la sélection à partir des 360 films proposés, a veillé à ne retenir que des œuvres qui reflètent la réalité et les préoccupations des populations arabes», a-t-il indiqué selon l'APS. Le commissaire du Fiofa a ensuite dévoilé les films en compétition dans les trois catégories, longs et courts métrages et film documentaire. Dans la catégorie des longs métrages, l'Algérie participe avec deux films : «Nous n'étions pas des héros» de Nasredine Guenifi, adapté de l'ouvrage d'Abdelhamid Benzine : «Le Camp» et «Jusqu'à la fin des temps» de Yasmine Chouikh, a indiqué le commissaire du Fiofa. Les autres œuvres en compétition dans cette catégorie sont respectivement «Kilikis, la cité des hiboux» du marocain Azlarabe Alaoui Lamharzi, «Un homme et trois jours» du syrien Djoud Saïd, «Photocopie» de l'égyption Tameur Ochri, «Tunis by night» d'Elyes Bakar, «Amouri» de l'émirati Ameur Selmine El Mori, «El Ahla» de l'irakien Mohamed Derradji, «Nour» du libanais Zaârour et enfin «Le devoir» de la palestinienne Anne Marie Djasser. 14 Courts métrages Dans la section court-métrage, 14 œuvres sont en lice dont deux films algériens «feuille blanche» de Mohamed Nadjib Amraoui et «champs de bataille» de Anwar Smaine. Les autres courts métrages représenteront l'Egypte, la Syrie, le Bahrein, l'Irak, l'Arabie Saoudite, la Libye, le Liban et la Palestine. Quand au film documentaire, Brahim Seddiki a indiqué qu'il enregistre une forte présence algérienne avec cinq films «Sur les traces des camps de concentration» de Saïd Oulmi , «La bataille d'Alger un film d'histoire» de Malek Bensmail, «Souvenirs d'exil» de Mokhtar Karboua, «Des moutons et des hommes» de Karim Sayad et le film «la Bataille d'Alger» de Salim Aggar. Par ailleurs, et parallèlement au volet compétition, des ateliers sur les métiers du cinéma dont ceux liés au scénario, à la mise en scène et à l'éclairage et lumière seront organisés au profit de 100 jeunes cinéphiles selon les organisateurs. A l'ouverture de ce festival, la projection du film «Carma» du réalisateur égyptien Khaled Youcef est programmée. Budget limité Lors de la conférence de presse, le commissaire du FIOFA a indiqué que «la préparation de cette édition n'a pas été de tout repos eu égard à la baisse drastique de la subvention accordée pour son organisation ne dépassait les 40 millions de dinars milliards. Pour cette édition, les organisateurs ont essayé d'inviter les grands noms du cinéma», a-t-il précisé, d'après l'APS. En outre, concernant les hommages, Brahim Seddiki a indiqué que cette 11e édition, rendra hommage à deux figures disparues du 7ème art arabe. Il s'agit du cinéaste algérien Farouk Beloufa, réalisateur du film «Nahla» traitant de la guerre civile au Liban, et l'icône du 7e art arabe Chadia de son vrai nom Fatima Kamel Chaker (1931/2017). Concernant le jury, il est indiqué que le réalisateur algérien Merzak Allouache présidera le jury des longs métrages, la libanaise Tekla Chamoune, présidera le jury de la section court métrage et enfin le réalisateur et écrivain irakien Kacem Hawl Sadoum présidera celui des documentaires. Plusieurs films seront projetés dans les wilayas voisines de Mostaganem, Mascara et Sidi Bel-Abbès dont la dernière œuvre d'Ahmed Rachedi «Les sept remparts de la citadelle» en présence du comédien Hassan Kechache.