L'Organisation de la coopération islamique, qui est caractérisée par un certain mutisme concernant la reconnaissance, par le président américain, d'El Qods occupée comme capitale d'Israël, a dénoncé, hier, l'approbation par les autorités d'occupation israéliennes, du plan de construction de 2.000 nouvelles colonies à El Qods occupée. Dans un communiqué, l'organisation a dénoncé la politique de colonisation israélienne, illégale au regard du Droit international, qui constitue une violation flagrante des résolutions de la légitimité internationale y afférentes, et une agression contre les droits du peuple palestinien. L'OCI a appelé la communauté internationale, notamment le conseil de sécurité de l'ONU, à prendre les mesures décisives visant à mettre un terme définitif à la politique de colonisation israélienne, qui porte atteinte à la vision de la solution à deux Etats. L'occupant israélien a approuvé, le 21 août, les plans de construction de plus de mille colonies en Cisjordanie occupée, et ce, au lendemain de l'approbation de l'extension d'une colonie au centre de la Cisjordanie. Selon des communiqués du gouvernement palestinien, plus de 190 colonies, autorisées par le gouvernement israélien, sont implantées en Cisjordanie occupée, ainsi que plus de 200 colonies illégales, où résident plus de 700 mille colons. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, le 23 décembre 2016, la résolution 2334 exigeant de nouveau d'Israël qu'il cesse toute activité de peuplement dans le la Palestine occupée, y compris Al Qods-est, tout en condamnant la colonisation israélienne de la Palestine. L'OCI a été timide face à la reconnaissance, par le président américain, d'El Qods occupée comme capitale d'Israël. Peu de pays, l'Algérie et la Turquie, ont initié des mesures politiques, contre la reconnaissance par le président américain d'El Qods capitale d'Israël. Soutenu par le président américain, le premier ministre d'Israël, Netanyahu, a relancé la colonisation des terres palestiniennes. Nombre de pays de l'OCI, dont l'Arabie saoudite, qui soutiennent le président américain, ne font pas d'importants efforts pour contrecarrer la reconnaissance d'El Qods occupée capitale d'Israël, ce qui a rendu l'action de l'Organisation de la coopération islamique limitée politiquement. Des protestations ont eu lieu à Ghaza, contre la reconnaissance par le président américain d'El Qods occupée capitale d'Israël. L'armée d'Israël a réprimé ces contestations. L'Assemblée générale des Nations unies a adopté, le 13 juin 2018, un projet de résolution présenté par l'Algérie, en sa qualité de présidente du groupe de la Ligue des Etats arabes à l'Onu, et par la Turquie, en sa qualité de présidente du groupe de l'Organisation de la coopération islamique à l'Onu, contre les exactions de l'armée israélienne. La résolution dénonce le «recours excessif, disproportionné et aveugle, à la force par les forces israéliennes» dans les territoires palestiniens, «tout particulièrement à Gaza», selon le compte- rendu de la session extraordinaire de l'Onu, lors de laquelle a eu lieu l'adoption de cette résolution, publiée sur le site de l'organisation internationale. «Les tirs de roquettes, qui ont été effectués depuis Ghaza contre des zones civiles israéliennes», ont aussi été déplorés par l'Assemblée générale de l'Onu. Pour l'Autorité palestinienne, l'adoption de cette résolution est une réussite éclatante de sa diplomatie, et pour la cause du peuple palestinien. «L'adoption de cette résolution est une victoire pour la diplomatie de la Palestine et pour tous les pays libres», dit un ministre palestinien cité par un média russe. Les pays musulmans appellent à l'instauration d'Un Etat palestinien avec comme capitale El Qods Est.