Damas triomphe contre les terroristes soutenus par certains pays occidentaux et du Golfe. Aujourd' hui, l'Arabie saoudite et Washington tentent d'obtenir la coopération avec Damas contre le terrorisme. Damas refuse. Le président du conseil de la sécurité nationale de l'Arabie saoudite et directeur des renseignements généraux du royaume, Khaled al-Hamidan, a proposé à Damas de renoncer à ses relations avec l'Iran, en échange d'un appui financier saoudien, à la reconstruction de la Syrie. Selon le journal libanais Al-Akhbar, Khaled al-Hamidan a avancé cette proposition, lors d'une conversation téléphonique avec le président du Conseil de la sécurité nationale de la Syrie, le général Ali Mamlouk. À cette proposition, Ali Mamlouk a répondu de la même manière qu'il l'avait fait à la délégation américaine. Il a souligné que la Syrie faisait partie d'un grand axe. Le directeur des renseignements généraux du royaume saoudien a aussi demandé au général Ali Mamlouk de lui accorder une visite. «Nous sommes au Levant et quiconque souhaite nous rencontrer peut facilement le faire», lui a répondu le responsable. La conversation téléphonique entre Khaled al-Hamidan et Ali Mamlouk, constitue une enième tentative de Riyad, depuis le déclenchement de la crise en Syrie, pour relancer la coopération avec le gouvernement de Damas. L'Arabie saoudite avait appelé Damas à rompre la coopération diplomatique avec Téhéran. Damas a refusé. Les informations obtenues par les services de renseignement de la Syrie concernant les terroristes depuis le début de la guerre sont l'intérêt des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite. C'est ce qu'a expliqué à Sputnik, un expert libanais qui affirme, que Washington et Riyad ont approché Damas, pour avoir accès à ces informations. Des représentants de services de sécurité américains se sont rendus en Syrie, dans l'espoir d'établir des relations de coopération sécuritaire avec Damas, et demander à avoir accès aux informations concernant les terroristes. C'est ce qu'a dit Nidal Saïd al-Saba, spécialiste libanais de la Syrie, dans un entretien accordé à un média russe. Washington a depêché un haut gradé américain, dirigeant une délégation de la CIA, au général-major Ali Mamlouk, directeur du Bureau de la sécurité nationale de la Syrie, pour demander l'établissement de ce type de collaboration. «La délégation américaine a fait une proposition au général Mamlouk, qui consiste en un retrait complet de l'armée des Etats-Unis de tout le territoire syrien, y compris de la région d'al-Tanf et de l'Est de l'Euphrate», a dit l'expert. «En contrepartie, l'Iran devrait se retirer complètement du Sud de la Syrie, les entreprises pétrolières américaines obtiendraient une participation dans le gisement pétrolier de l'Est du pays, en plus d'un accès à toute la base de données syrienne sur les organisations terroristes», a-t-il ajouté. Réagissant à la proposition américaine, le général Mamlouk, selon l'expert, a été catégorique. «La Syrie considère la présence américaine sur son sol comme une colonisation que le peuple refuse», a affirmé le responsable, selon M. al-Saba. «Damas appartient à un axe et a des alliances avec l'Iran, le Hezbollah et les autres forces qui ont combattu les terroristes aux côtés de l'armée contre Daech», a-il ajouté. C'est par l'Iran et la Russie que Damas a été soutenu contre les terroristes. L'Arabie saoudite et Washington ont participé à l'exacerbation de la guerre dans ce pays, dénonce Damas, qui lutte contreles terroristes de Daech, Ahrar El Cham, Front El Nosra et Djeich El Islam.