Le Représentant spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a déclaré lundi à l'APS que la date de la tenue de la Conférence de Genève II sur la Syrie pourrait être décidée à la fin de la semaine en cours. ‘Je suppose qu'à la fin de cette semaine, on va savoir si une date pourrait être décidée et annoncée'' en faveur de la conférence Genève II, a-t-il souligné dans une déclaration à l'APS à l'issue d'une rencontre qu'il a eue avec le ministre des Affaires étrangères, M. Ramtane Lamamra, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. M. Brahimi a avancé que durant la semaine en cours, il y aura un grand nombre de discussions, à New York, sur la Syrie et notamment au sujet de Genève II. Il a indiqué, par ailleurs, qu'il s'agissait de savoir aussi si les parties syriennes au conflit étaient ‘‘prêtes sérieusement'' à cette conférence et si les Etats-Unis et la Russie, qui avaient convenu en mai dernier de sa tenue, étaient prêts à décider de la participation car, selon lui, même la liste des pays participants à cette éventuelle conférence n'est pas encore établie. L'objectif de la conférence Genève II est de parvenir à une solution politique négociée au conflit en Syrie au travers d'un accord global entre le gouvernement syrien et l'opposition pour la pleine mise en oeuvre du Communiqué de Genève adopté lors de la première réunion internationale le 30 juin 2012 dans cette ville suisse. Ce document, que M. Brahimi a toujours considéré comme le ''socle de la paix'', appelle à l'établissement d'une autorité de transition dotée des pleins pouvoirs exécutifs dans le cadre d'une transition politique menée par les Syriens eux-mêmes, et engage toutes les parties en faveur d'une cessation des violences armées et à l'application du plan de paix en six points de Kofi Annan. Dans ce sens, M. Brahimi poursuit ses efforts pour arriver à une solution diplomatique à la crise en Syrie et avait organisé, il y a quelques jours à Genève, une réunion entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue russe Serguei Lavrov.