M. Zikara annonce, d'autre part, que pour les 8 premiers mois de 2018, la fiscalité ordinaire a atteint 60,7% Environ 12.000 milliards de dinars de charges fiscales n'ont pas encore été recouvrés, a déclaré, hier, le directeur général des impôts, Mustapha Zikara. Invité de la Rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le responsable des impôts a précisé qu'une partie de cette somme colossale, est constituée de 8.000 milliards de dinars, engendrée par les amendes judiciaires. Des autres 4.000 milliards, Zikara indique qu'il s'agit de dettes contractées par des entreprises publiques, dissoutes depuis, ou d'impôts bénéficiant d'un «sursis légal de paiement», des suites de recours introduits par des contribuables. Parmi les causes altérant le recouvrement fiscal, l'intervenant met en avant la conjoncture économique, marquée, rappelle-t-il, par une chute des importations, un ralentissement des activités économiques, au sein du secteur privé en particulier, et une baisse de l'investissement public, se soldant par le gel d'un certain nombre de projets d'envergure. Des dispositions destinées à mener la lutte à l'évasion fiscale résultant de vides juridiques, il annonce l'activation de règles de contrôle plus fiables, qui seront inscrites dans la prochaine loi de finances. Durant son intervention, Zikara annonce, d'autre part, que pour les 8 premiers mois de 2018, la fiscalité ordinaire a atteint 60,7%, soit un montant de plus de 2.020 milliards de dinars, sur les 3.328 milliards de dinars attendus. Pour ce qui a trait à la fiscalité pétrolière, il note que le taux de réalisation a atteint, de son coté 68, 6%, représentant un total de 1.610 milliards de dinars, sur un montant de 2.349 milliards fixés par la loi de finances complémentaire.