Les sanctions américaines contre l'Iran ne pourraient pas être un succès, puisque d'importants pays disent ne pas se conformer aux décisions illégales de Washington. Dans sa politique hostile à l'Iran, Washington a imposé des sanctions contre l'Iran, dont l'interdiction d'acheter le pétrole de ce pays. De grands pays, dont la Turquie, l'Inde et la Russie, refusent l'application de ces sanctions unilatérales, injustifiées, puisque ne respectant pas la légalité internationale. Agissant dans l'intérêt du peuple, la Turquie continuera d'acheter du gaz iranien en dépit des sanctions américaines envers Téhéran, a dit le président turc Recep Tayyip Erdogan. Son ministre des Affaires étrangères a tenu le même discours quant au pétrole iranien. L'Iran entretient avec la Turquie une très étroite coopération, tant dans les domaines politique et militaire que dans la lutte contre le terrorisme, et dans les efforts tendant au règlement en Syrie, dit un journaliste turc en Iran, cité par un média russe. Parmi les pays achetant le plus de pétrole à l'Iran, seules le Japon et la Corée du Sud avaient annoncé leur intention de réduire leurs importations de brut en provenance du pays, tandis que les autres Etats, dont la Russie et l'Inde, avaient maintenu leur soutien à Téhéran dans le contexte des sanctions américaines. Par sa décision, la Turquie a refusé d'obéir aux sanctions anti-iraniennes unilatérales des Etats-Unis, et de céder à leur pression politique, ce qui a été favorablement accueilli à Téhéran, a résumé le journaliste. L'Inde continuera à commercer avec l'Iran, malgré les sanctions américaines, a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères Sushma Swaraj. Le président américain avait annoncé que Washington se retirait de l'accord sur le nucléaire iranien conclu entre l'Allemagne, la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie et l'Iran. En sortant de cet accord, le Président américain avait rétabli une série de lourdes sanctions, visant principalement les entreprises ou pays étrangers qui continueraient de faire des affaires avec Téhéran. Les pays européens ont dénoncé le retrait américain de l'accord, et dit qu'ils continueraient la coopération avec l'Iran. Le Kremlin dit qu'il ne renoncerait pas à la coopération avec l'Iran, et coopère avec ce pays et la Turquie, pour amener Damas et l'opposition aux négociations de paix. Il y a quelques semaines, la Turquie, la Russie et l'Iran ont convenu d'un accord qui permet le retour aux négociations, et c'est la première fois que Washington est écarté. Echec pour la politique américaine dans la région. Washington mène une politique hostile à l'Iran, avec les applaudissements d'Israël, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes. Une politique qui ne peut que discréditer Washington, dénoncé pour le non respect de l'accord avec l'Iran. Turquie, Chine, Européens, Russie et Inde sont déterminés à ne pas céder aux sanctions américaines injustifiées. Le président américain a proposé de rencontrer son homologue iranien, lors de la 73e session de l'Assemblée générale de l'ONU, mais Rohani a refusé. Une preuve que l'Iran n'a pas peur des sanctions américaines et de l'inutilité de la politique hostile menée par Washington.