C'est en présence du corps diplomatique accrédité à Alger, dont les ambassadeurs d'Allemagne, d'Ethiopie, du Zimbabwe ainsi que de l'ambassadeur du Rwanda au Caire, Egypte, du commissaire de l'Union Africaine pour les ressources humaines, la science et la technologie, du président du conseil de l'université Panafricaine, du représentant du ministère des affaires étrangères de l'Algérie et enfin des autorités locales de la wilaya de Tlemcen que s'est déroulée la cérémonie de sortie de la 3e promotion composée de 79 étudiants et issus de 20 pays africains. A l'issue de leur cursus de formation de deux années, ils ont obtenu des diplômes de master en eau et énergies renouvelables. Ce qui porte à 152 le nombre de diplômés depuis la création de cet institut à Chétouane où le nombre des nouveaux inscrits s'est élargi à plus de 250 étudiants venant de 30 pays africains. Cet institut est financé par L'Union Africaine, l'Algérie et l'Allemagne dont son ambassadrice à Alger, Mme Ulrike Maria Knotz, a affirmé, lors de son allocution, «que son pays se félicite de cette coopération en vue de la formation des étudiants africains dans les domaines stratégiques de l'eau et l'énergie afin qu'ils puissent ,chacun dan s son pays, résoudre les problématiques de l'eau qui demeure qui grand défi auquel face toute l'Afrique mais aussi les énergies renouvelables , la préservation de l'environnement et les changements climatiques». De son coté la commissaire de l'UNION Africaine pour les ressources humaines, la science et la technologie, Mme Sarah Anyang Agbor, a reconnu et félicité «l'apport de l'Algérie dans la concrétisation de ce grand projet africain» et s'est dite «très confiante quant à l'avenir des nouveaux diplômés qui seront appelés à se positionner dans leurs pays respectifs pour devenir des acteurs du changement dans l'administration publique, l'élaboration des politiques, la recherche, la technologie, les entreprises privées et la société civile». Tous les représentants des corps diplomatiques présents à cette cérémonie ont loué «les efforts de l'Algérie et les progrès réalisés dans la réalisation des infrastructures scientifiques et pédagogiques, mais aussi dans la recherche scientifique». Notons que l'institut panafricain PAUWES a été crée en 2014 et forme des étudiants africains dans plusieurs domaines dont on peut citer les sciences fondamentales, la technologie et l'innovation, les sciences de la terre et de la vie, la gouvernance, les sciences humaines et sociales, les sciences de l'eau et l'énergie y compris les changements climatiques.