La compagnie pétrolière nationale Sonatrach et le groupe Français Total ont signé, hier à Alger, deux nouveaux accords dans l'amont pétrolier et la pétrochimie, rapporte le site de la radio nationale. La même source a précisé que le premier accord est conclu entre Sonatrach, l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) et Total. Il porte sur «la valorisation de réserves d'hydrocarbures situées sur le périmètre de TFT Sud, estimées à plus de 100 millions de barils équivalent pétrole (bep)». Pour ce qui est du second contrat, celui-ci permet de créer une joint-venture entre Sonatrach et Total, qui, selon la même source, est destiné à mener à bien un projet pétrochimique commun à Arzew, «comprenant la construction d'une usine de déshydrogénation de propane (PDH), et d'une unité de production de polypropylène, d'une capacité de 550.000 tonnes/an». Pour rappel, Sonatrach et Total ont signé, au mois de mai dernier, un accord pour entamer les études d'ingénierie d'un projet pétrochimique en Algérie, selon un communiqué publié sur le site internet du groupe français. Totalisant un investissement de 1,4 milliard de dollars, ce projet, qui sera implanté à Arzew, dans la wilaya d'Oran, sera détenu à 51% par Sonatrach et à 49% par Total. Total prévoit de lancer son usine de lubrifiants à Oran, à la fin du premier trimestre de 2019, a annoncé récemment le PDG de Total lubrifiants Algérie, Stéphane Telleneau. Selon lui «l'investissement s'élève à 40 millions US dollars», et que «la production sera destinée au marché algérien, qui est un marché de 140.000 à 160.000 tonnes par an, et l'usine produira 40.000 tonnes par an».