Le débat général de la quatrième commission de l'ONU, en charge des politiques spéciales et de décolonisation, entamée lundi soir à New York, a été l'occasion pour de nombreuses délégations, de réitérer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Alors que la troisième Décennie internationale de l'élimination du colonialisme doit toucher à sa fin dans deux ans, la grande majorité des délégations a appelé, une fois de plus, à mettre fin aux situations coloniales, qui persistent dans les 17 territoires inscrits à l'ordre du jour de la Commission. Le représentant du Salvador, Ruben Armando Escalante, qui s'exprimait au nom la Communauté des Etats d'Amérique Latine et des Caraïbes (Celac), a souligné que le processus de décolonisation est l'un des défis les plus importants des Nations Unies, regrettant que le processus de décolonisation ne soit pas achevé, en témoigne, selon lui, les 17 territoires non autonomes actuels. La Celac a réaffirmé son soutien à l'ensemble des résolutions adoptées par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité, qui visent à atteindre une solution politique durable, qui pourvoit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Prenant la parole lors de ce débat, le représentant de l'Equateur, Mario Zambrano Ortiz, qui s'est félicité de la relance des négociations entre le Front le Polisario et le Maroc, a réitéré le droit des peuples à l'autodétermination. «Le colonialisme, qui existe toujours dans les 17 territoires occupés, empêche le développement des peuples, notamment économique», a-t-il déclaré.