Le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, tué au consulat saoudien à Istanbul, a été prémédité, a dit hier le procureur général d'Istanbul en charge de l'enquête. Dès son arrivée au consulat saoudien à Istanbul, Jamal Khashoggi a été tué par étranglement, son corps a par la suite été démembré, a déclaré mercredi le magistrat turc, soulignant le caractère prémédité de ce meurtre. Irfan Fidan, confirmant des informations qui avaient déjà fuité dans la presse turque, a ajouté dans un communiqué diffusé par ses services que les assassins du journaliste s'étaient ensuite débarrassés de son corps, indique Reuters. Le bureau du procureur a en outre affirmé que la visite à Istanbul du procureur général saoudien dans le cadre de l'enquête «n'a pas donné de résultats concrets». Quatre semaines après sa mort, les enquêteurs n'ont toujours pas retrouvé le corps de Jamal Khashoggi, qui s'était exilé l'an passé aux Etats-Unis et publiait régulièrement dans The Washington Post des tribunes critiques envers l'héritier du trône saoudien, le prince Mohamed ben Salmane. L'Arabie saoudite n'a pas l'intention de coopérer dans l'enquête pour le meurtre du journaliste opposant Jamal Khashoggi parce que c'est un crime d'Etat. Les contradictions dans les versions exprimées par l'Arabie saoudite attestent de la responsabilité de l'Etat de ce pays dans le meurtre. L'Arabie saoudite a d'abord dit que le journaliste opposant a quitté le consulat d'Istanbul. C'était 17 jours après son meurtre dans le consulat de l'Arabie saoudite à Istanbul. Quelque temps après, et alors que le monde entier a dénoncé le meurtre, l'Arabie saoudite a reconnu que le journaliste Jamal Khashoggi a été tué dans le consulat. L'Arabie saoudite a menti publiquement. Le procureur saoudien a dit que le journaliste a été tué pendant une bagarre au consulat. Le président turc a prononcé un discours disant qu'il a des preuves que le meurtre est prémédité. C'est alors que le procureur général de l'Arabie saoudite est revenu sur ses propos pour dire que le meurtre a été prémédité. La Turquie dit que les exécutants étaient venus d'Arabie saoudite, ont tué le journaliste Jamal Khashoggi. La Turquie réclame l'extradition des auteurs présumés du meurtre, mais l'Arabie saoudite refuse. Le président Erdogan a demandé à l'Arabie saoudite de dire où est le corps de Jamal Khashoggi, mais le royaume des pétràdollars n'a apporté aucune précision. Le procureur général turc dit que le journaliste opposant Jamal Khashoggi a été tué et le corps découpé en morceaux. Ce qui explique pourquoi l'Arabie saoudite refuse de dire où est le corps du journaliste tué. L'Arabie saoudite est dénoncée par la communauté mondiale pour crime d'Etat. La chancelière allemande, Angela Merkel, a dit que l'Allemagne interdit, désormais, la vente d'armes à l'Arabie saoudite, pour le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Le président français, Emmanuel Macron, dit qu'il y aura des sanctions européennes contre l'Arabie saoudite. Le président américain qui cautionne le prince saoudien a été contraint de dénoncer le meurtre de Jamal Khashoggi, à l'approche des élections de novembre. L'opinion publique intrenationale dénonce l'Arabie saoudite pour crime d'Etat, tandis que le président américain dit qu'il croit l'Arabie saoudite, et dit qu'il ne veut pas abandonner le contrat d'armes de 110 milliards de dollars conclu avec l'Arabie saoudite. Il a dû dénoncer le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi pour ne pas perdre les élections. L'organisation non gouvernementale Amnesty a rendu hommage au journaliste opposant saoudite Jamal Khashoggi, tué au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul. Le monde parle, aujourd' hui, et depuis le meurtre de Jamal Khashoggi, des crimes de guerre commis par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen, où des milliers de Khashoggi sont assassinés dans les tirs de missiles. Une plainte a été déposée par une organisation non gouvernementale française contre l'Arabie saoudite.