120 étudiants et porteurs de projets étaient invités à participer à l'ouverture de l'université d'automne initiée par l'Université Djilali Liabès et la maison de l'entrepreneuriat de Sidi Bel Abbès. Objectif : former les jeunes universitaires dans le domaine de l'entrepreneuriat. Organisée à la faculté des sciences humaines en coordination avec les dispositifs de l'emploi Ansej et Cnac, les jeunes étudiants porteurs de différents projets ont participé à cet évènement consacré cette année à la gestion des entreprises, culture économique et comment choisir les meilleurs projets, les étapes à suivre pour créer sa micro entreprise et d'autres thèmes importants qui pourraient les aider à réussir. Le directeur de la maison de l'entrepreneuriat Djelloul Zidane a, pour sa part, expliqué que durant cette session qui a connu la participation des universitaires déjà diplômés en master 2, licence 3 pour les soutenir à créer leurs propres entreprises «si on arrive à aider juste une vingtaine d'étudiants à créer leur entreprise, c'est déjà un grand pas en avant, surtout que certains d'entre eux ont toujours le souci de la manière de rembourser leurs crédits auprès de l'Ansej et la Cnac, au cas où leur projet ne réussit pas», a-t-on précisé. La Cnac et l'Ansej ayant une expérience dans le domaine d'aide et d'insertion des jeunes dans le monde de travail vont orienter les diplômés universitaires vers les domaines les plus utiles en vue d'absorber le taux de chômage dans le milieu universitaire et d'encourager la promotion de l'emploi, notamment après la signature récente des conventions avec l'UDL, portant un soutien particulier à la maison de l'entrepreneuriat et à l'Université Djilali Liabès d'une manière générale, à former les étudiants dans le domaine de l'entrepreneuriat et leur assurer un cycle de formation régulier. Le dispositif de l'Ansej a jusqu'à maintenant soutenu une vingtaine de jeunes porteurs de projets dans le domaine de l'agriculture, l'industrie et les services : «La création des activités est le but principal de ces conventions signées pour aider les jeunes diplômés encore au chômage, et actuellement à l'université, à créer leurs petites entreprises, car notre rôle est d'assurer la continuité de la réussite des petites et moyennes entreprises, et les encadrer pour éviter toute défaillance dans l'avenir», a rassuré M. Bahif Mohamed, directeur de l'Ansej.