Après la première victoire acquise de haute lutte samedi aux dépens du MC Oran, l'USM El-Harrach a retrouvé la sérénité et la confiance. Son milieu de terrain Hamza Aït Ouamar affirme que c'est le bon départ pour Essefra. Le Temps d'Algérie : Vous avez attendu la sixième journée pour remporter votre première victoire en championnat, une victoire salutaire et bonne pour le moral, n'est ce pas ? Hamza Aït Ouamar : Tout à fait. Cette victoire nous a soulagés et réconfortés. Je pense que c'était la victoire du cœur. On était déterminé à vaincre le MCO et à mettre un terme à cette spirale de mauvais résultats. Nos efforts ont été récompensés cette fois ci, contrairement aux précédents matches qu'on méritait aussi de gagner. Cette première victoire de la saison a été longue à se dessiner. Vous avez débloqué la situation dans les ultimes minutes de jeu. N'aviez-vous pas douté ? Non, on n'a jamais douté. On était bien concentré sur notre sujet et on a fini par ouvrir le score sur un penalty indiscutable avant de tuer par la suite le match en ajoutant un second but libérateur. Cette belle victoire nous donnera plus de confiance. On va aborder le prochain match sans trop de pression. Je ne vous cache pas que la pression était insoutenable et elle nous a joués de mauvais tours lors des précédents matches surtout qu'on a beaucoup de joueurs venus des divisions inférieures et manquants d'expérience. Vous avez arraché le nul à El-Eulma face au MCEE avant de battre le MCO, peut-on dire que c'est le bon départ pour vous ? On l'espère bien. Il faudra confirmer dans les matches à venir, à commencer par celui de samedi prochain face au CRBAF, qui ne sera certainement pas une partie de plaisir. On sait que les gars de Aïn-Fakroun nous attendent de pied ferme, eux qui cherchent encore une première victoire en Ligue 1 pour quitter éventuellement la dernière place du championnat. Il nous faut une série de bons résultats pour confirmer notre redressement et améliorer notre classement. Votre équipe est à neuf points du nouveau leader du championnat, la JSK. Pouvez-vous rattraper ce retard et jouer à nouveau les premiers rôles ? Dans le football, rien n'est impossible. Avec la victoire à trois points, ça va très vite. Il suffit d'aligner deux ou trois victoires consécutives pour faire un bond en avant. Il reste encore 24 matches et tout peut arriver. Il ne faut surtout pas enterrer l'USMH. Notre équipe n'a pas encore dit son dernier mot. Sur le plan personnel, vous avez joué samedi votre second match d'affilée comme titulaire. C'est une grosse satisfaction n'est-ce pas ? Tous les joueurs aspirent à une place de titulaire. Je pense avoir tenu convenablement mon rôle et honoré la confiance du staff technique. Je me tiens toujours prêt à jouer comme titulaire et je respecte les choix de notre entraîneur, Boualem Charef, dont le retour à la barre technique a fait beaucoup de bien à l'équipe, habituée à travailler sous sa houlette. Vous êtes devenu le chouchou des supporters de l'USMH qui n'ont pas cessé de réclamer votre titularisation. Même le président du club, Mohamed Laïb, est très satisfait de votre rendement et vous a d'ailleurs demandé de renouveler votre contrat qui va expirer en juin prochain ? Le soutien du public harrachi me va droit au cœur. Le président de l'USMH m'a effectivement sollicité pour renouveler mon contrat et je suis disposé à le faire. Je me sens bien à l'USMH et la stabilité est très importante dans le football.