Des pays et organisations ont salué l'appel de l'Algérie à la tenue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA) dans les meilleurs délais, le qualifiant d'opportunité pour «la relance de la construction maghrébine». Dans ce contexte, l'Union européenne (UE) a noté «avec intérêt» la proposition de l'Algérie d'organiser une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UMA, a indiqué la porte-parole de l'UE, soutenant qu'«en règle générale, toute initiative constructive susceptible de contribuer à la bonne coopération dans la région du Maghreb est la bienvenue». De son côté, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a noté avec satisfaction l'initiative lancée par l'Algérie. «Il encourage tous les Etats membres de l'UMA à œuvrer à la tenue rapide de la réunion proposée, et plus globalement, à la relance de la construction maghrébine», selon un communiqué de l”instance de l'Union africaine. M. Faki Mahamat a rappelé que les communautés économiques régionales «sont les piliers de l'Union africaine». Il a affirmé, dans le même ordre d'idées, que «la revitalisation de l'UMA contribuera, de façon significative, au renforcement du processus d'intégration sur le continent». M. Faki Mahamat a soutenu que cela «facilitera la réforme institutionnelle en cours de l'Union africaine, dont l'un des volets porte sur une meilleure répartition des tâches entre le niveau continental et le niveau régional». Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a salué l'appel de l'Algérie, indiquant dans une déclaration que «cette initiative dénote l'importance que l'Algérie accorde à la revitalisation de l'Union du Maghreb arabe et à une reprise régulière des réunions des instances de l'UMA». «Un travail commun entre les cinq pays qui forment l'Union maghrébine ne peut que renforcer les efforts de la Ligue arabe», a, par ailleurs, indiqué le porte-parole du secrétaire général de l'organisation panarabe, Mahmoud Afifi. Dans le même sillage, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération mauritanien a exprimé son souhait d'accueillir une réunion urgente des chefs de la diplomatie de l'UMA. Dans un communiqué de presse, rendu public suite à l'appel de l'Algérie, le ministère mauritanien des Affaires étrangères a dit «apporter son soutien à la convocation d'une session urgente des ministres des Affaires étrangères de l'UMA, et souhaiter l'accueillir dans les plus brefs délais». Dans le même contexte, le Conseil Consultatif de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) a indiqué que l'importance de la proposition algérienne sur la tenue d'une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA, avait été confirmée par l'écho favorable des organisations arabes et régionales, pour cette initiative visant à redynamiser l'action bilatérale et multilatérale. S'exprimant en marge des travaux d'une journée d'étude sur l'adaptation des peines privatives de liberté, le Secrétaire général du Conseil Consultatif de l'UMA, Said Mokadem a relevé «une tendance favorable à la validation de la proposition de l'Algérie sur la tenue, dans les plus brefs délais, d'une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères». Quant à l'Organisation de la coopération islamique (OCI), elle a mis en exergue l'importance de l'initiative de l'Algérie, qui est à même de revitaliser les instances de l'UMA, soulignant une démarche (algérienne) visant à régler les différends, consolider les relations intermaghrébines et relancer le travail maghrébin. Réagissant à la même invitation lancée par l'Algérie, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a indiqué que la France a pris connaissance avec un grand intérêt de la demande faite par l'Algérie au Secrétaire général de l'UMA. «Elle (la France) prend connaissance avec un grand intérêt de la demande faite par l'Algérie au Secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe d'organiser, dans les délais les plus rapprochés, une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe», a notamment indiqué le Quai d'Orsay.